Brassens aurait pu s'exonérer d'écrire cette chanson lui qui a pratiqué le STO en 1943 jusqu'en 44, s'il a pu devenir chansonnier, il le doit à ceux qui ont été fusillé, exécuté ,massacré par les boches.
Aujourd'hui c'est vrai tout le monde peut se tromper mais libertaire une fois libertaire pour toujours!!!!
Neutralité coupable?
En 1943, Brassens avait 22 ans et son pays était occupé par les nazis. Esprit vif et libre, sans attaches particulières, il aurait pu rejoindre la Résistance. On aurait aimé qu’il soit Joséphine Baker, Saint-Exupéry, René Char ou Romain Gary, ces créateurs de génie qui furent aussi des héros de guerre. Mais le jeune poète avait sans doute déjà décidé que «la musique qui marche au pas, cela ne le regarde pas». Soit. Le dégoût profond de Brassens pour la guerre et ses atrocités l’honore, mais le pacifisme est-il une option quand un ennemi totalitaire vous impose le combat? A-t-on seulement le choix de rester neutre face à Hitler?
Ajoutons que si Brassens a pu par la suite créer librement, c’est bien grâce au sacrifice des autres. «Moi qui n’aimais personne, eh bien je vis encore», écrira-t-il. En effet. Cette liberté d’écrire et de moquer, de pourfendre et de parodier, sans-doute la doit-il à celles et ceux qui sont morts pour elle. Morts pour une idée donc.
JOUNENT Michel.
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