Ariane MNOUCHKINE 85 ans, animatrice d'une troupe de théâtre qu'elle a fondée en 1964 "Le théâtre du soleil", après beaucoup de réflexion s'est lancée dans le journal "libération" à une autocritique sévère sur la situation politique que connait notre pays.
J'ai repris deux passage essentiels de son propos:
Sur Macron il aurait pu dire, "le premier septembre je dissous;
Non il veut punir. Il déverse un bidon d'essence sur le feu qui, déjà couvait.
Il met le feu à notre maison, à notre pays ,à la France.
Et il regarde tout le monde s'agiter pour sauver quelques meubles, quelques souvenirs, des photos.
Je crains que, quelques soient les paroles qui me viennent aujourd'hui, elles ne soient qu'un cri d'effroi devant la catastrophe qui s'avance vers nous.
Une catastrophe politique, sociale, symbolique et, pour certains d'entre nous, pour les artistes entre autres ,morale".
Mais le point de sa prise de parole Mnouchkine arrive alors.
« Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture.
On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses.
Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient.
Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait- on.
Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles, puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds ».
Voila tout est dit les partis de gauche ont abandonnés le peuple et parlés de sujet sociaux qui ne concernent que très peu de gens.
Le pouvoir d'achat , l'emploi , la sécurité, les logements l'immigration ... on verra plus tard.
JOUNENT Michel.
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