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dimanche 1 décembre 2013

d'ici là 01/12/2013



D'ici septembre 2014, 
date obligée de  l'application des nouveaux rythmes scolaires, 
il passera bien de  l'eau sous  les  ponts!!!!

22% des élèves du premier cycle scolaire  de  notre  pays pratiquent depuis la rentrée 2013 les  nouveaux rythmes scolaires .
A Saint Quay, la municipalité a opté  pour le report de l'application  de cette énième réforme.
La raison n'est pas seulement  son coût supplémentaire à la charge de  la commune  mais aussi la difficulté à recruter  des animateurs  formés et compétents  pour les activités différenciées que prévoit le décret d'application de  cette  réforme.
Au mois de  mars  prochain  se dérouleront les élections  municipales et quelques mois plus tard l'élection pour choisir les députés européens , comme toutes  les élections intermédiaires, elles seront difficiles  pour  le  pouvoir en  place.
Cette  réalité  se  vérifiera sans aucun doute en 2014.
Sans aucun doute, parce que le climat social se dégrade fortement, les  promesses  tenues  se font   attendre et  le nombre de français  ne voyant que  peu de  différence  entre la  mandature présidentielle précédente et celle  d'aujourd'hui feront de ces élections  un moment de défoulement et  de rejet de  la  politique gouvernementale  actuelle.
C'est inquiétant de constater que l'objet de ces élections intermédiaires   sera une nouvelle fois détourné, cela produira ce que l'on appelle " voter avec ses  pieds".
Le  ministre de  l'éducation  nationale en  poste comme  tous ses  prédécesseurs à le goût de  la réforme  et surtout le goût pour  qu'elle  porte son  nom.
Sur 55 ans, la cinquième République en est  à son  trentième ministre  de  l'éducation nationale, il reste, ces  ministres, en  moyenne un peu  moins de deux ans aux responsabilités.
Le  ministre Vincent Peillon, au lendemain des municipales, devra avec le gouvernement, au vu  des résultats, tirer un certain nombre de conclusions.
Le  mécontentement et  l'inquiétude exprimés par les  maires  lors de  leur congrès annuel en octobre n'est pas  de bon augure pour ce gouvernement.
Ce  ne sera  pas la  première fois  qu'un gouvernement, après avoir été droit dans ses bottes,  remet au  placard de soi-disante réformes  indispensables et nécessaires.
Ce  ministre  est candidat  comme tête de  liste aux  prochaines élections européennes, avant l'été  2014, élu au parlement européen , il laissera à son successeur le dossier des  nouveaux rythmes scolaires.
Bien malin  qui peut aujourd'hui dire quel sort sera alors réservé à cette reforme .
Enseignants, parents d'élèves, animateurs et  élus  municipaux s'expriment sur   la réforme  portant sur  la  semaine de quatre  jours et demi; ils soulignent, tous, le manque de concertation et sa discutable   valeur éducative.
A Paris, ville emblématique de  l'application immédiate de cette réforme des rythmes scolaires, les  manifestations en tout genre se  multiplient , elles soulignent toutes  que c'est le bazar dans  les écoles  primaires de  la capitale.
A cette  situation générale compliquée s'ajoute localement l'avenir politique  de notre  maire, M Blanc.
Briguer un second  mandat  est sans doute encore chez  lui un espoir mais quant  à le voir se  réaliser, il y a  loin de  la coupe aux  lèvres.
Autrement dit,  il n 'y a pas  le feu au lac, l'examen et  le traitement  du dossier des rythmes scolaires par  l'administration  municipale sont bien avancés.
Après  les élections municipales de  2014 et  l'élection d'un nouveau conseil municipal, il restera assez de temps pour  mettre en  place cette réforme  ou ...  l'oublier.

JOUNENT Michel, chroniqueur local qui  préfère se  répéter que se contredire.

* en  1984, sous le Président F Mitterrand , abandon en rase campagne de  la  loi Savary suite aux  manifestations  des  partisans de  l'école privée.

1 commentaire:

Bruhat Bernard a dit…

A t'on déjà vu en France une réforme de fond sans manifestations hostiles? En politique, ce qu'il faut, c'est du courage.....
Qui dit que Vincent Peillon démissionnera ou sera démissionné après les européennes ?
Le problème de la réforme des rythmes scolaires pose un grave problème aux maires : pas de dotations de l'Etat pour recruter et former des éducateurs. Donc cet argent ne sera pas employé pour des projets mégalomanes inutiles et dispendieux. Grave dilemme pour les futurs élus ! Car que vaut-il mieux : des projets ou des infrastructures qui ne servent qu'à une petite minorité mais qui sont des électeurs, ou penser à l'avenir des enfants français dans une Europe où les élèves français sont en fort déficit de jours d'enseignement . Déclin ou pas déclin ?
Qu'en pensent nos candidats quinocéens ??