Le Portrieux, Saint Quay, Kertugal, trois hameaux, trois quartiers qui, au fil de l’histoire locale par un développement de l’urbanisme, se sont rejoints.
Ils forment l’entité communale, la collectivité territoriale nommée Saint Quay Portrieux.
Pour ceux, récemment quinocéens, la remontée du port vers les hauteurs de kertugal ou à l’inverse la descente du Romeur en passant par les Prés Mario vers l’aire de carénage n’offre aucune interrogation sur la continuité territoriale de notre ville.
Il n’y a pas de différence perceptible et de frontière à franchir pour accéder aux différents lieux fondateurs de notre commune.
Avec le temps, la découverte des gens, la compréhension de leur mentalité, de leur histoire personnelle et de l’histoire d’un passé récent, mon affirmation n’est pas aussi tranchée.
Des barrières entre les habitants persistent, une arriération culturelle demeure.
On évoque encore l’école du diable, on parle aussi de l’école du bon dieu.
Les mentalités, en profondeur, ne changent que très lentement à Saint Quay.
Les autres villes de la communauté de commune « Sudgoélo » sont passées par une histoire différente, leur construction s’est déroulée autour d’un centre ville.
Le centre ville quinocéen est improbable, la construction de l’Hôtel de ville entre le Portrieux et Kertugal n’a vraiment pas apporté de grands changements.
Ce que l’on appelle le centre est bien particulier, au devant de l’office du tourisme le stationnement des cars scolaires, des « Tibus » rendent la circulation dangereuse pour les autres véhicules et mettent les enfants en danger.
Les clients du marchand de journaux et de la boulangerie sont souvent des automobilistes, ils perturbent sérieusement la circulation autour de la place.
Le haut mât qui trône au milieu du square porte un éclairage du style « dock portuaire », il n’éclaire pas la chaussée mais les étages des habitations riveraines.
Ce rond point ne donne pas une image et un usage satisfaisant à ce lieu de grand passage de piétons et d’automobiles.
Le centre ville, c’est aussi un ensemble immobilier vieillissant et détérioré, et plus particulièrement dans le périmètre délimité par la rue Jeanne d’Arc, l’office de tourisme, le presbytère, la place de Verdun et la rue Suffren , il y a matière à s’interroger sur le devenir de ce parc immobilier.
La maison de retraite « Jeanne d’Arc » est la vitrine de notre ville, elle est reconnue pour la qualité de ses prestations, la construction doit s’agrandir pour l’accueil des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer, cette construction est à sortir de cette interrogation.
L’école privée « Notre dame de la ronce » est dans un état délabré, sa couleur extérieure est de mauvais goût et sa façade entre l’office de tourisme et la bibliothèque est extravagante par ses couleurs.
La bibliothèque et l’antenne de la gendarmerie détonnent à proximité du presbytère.
Le collège « Stella maris » concentre le mauvais goût par son extension en béton, son escalier métallique de secours, son préfabriqué au centre de la cour de récréation et ses classes vieillottes.
L’ensemble des bâtiments religieux est très dégradé, il est quasiment inhabité, une partie est en vente depuis longtemps et ne trouve pas acquéreur.
La chapelle et son clocher, eux aussi, souffrent des affres du temps.
Ces bâtiments appartiennent à une association religieuse, ce patrimoine immobilier, depuis des années, est inhabité, il vieillit mal et se déprécie.
La nouvelle municipalité a de grands projets pour la ville avec « Saint Quay Portrieux 2020 », elle se proposait, après une étude de plus de deux années avant d’être élue, de réaliser dans une partie de cet ensemble immobilier une thalassothérapie.
De ce côté, on est partagé aujourd’hui « entre le plouf et le flop », mais cette fameuse étude a t-elle vraiment existé ???
Ah !!! Si l’on avait un maire présent, un conseil municipal au service de la population, des conseillers municipaux se souciant de l’intérêt général, ce probléme de trouver une solution à l’ usage à ces bâtiments, voir à libérer du terrain par démolition, serait la préoccupation n°1 de cette municipalité, afin de créer un véritable centre ville, commercial, attractif et redonnant vitalité à notre ville.
Pour l’instant, le maire, tout seul dans l’Hôtel de ville, abandonné par son deuxième adjoint, se démène pour se sortir de son plan de circulation, cela ne va pas être facile devant la bronca des commerçants.
Un véritable centre ville, ce n’est pas le bout du Monde M Blanc !!!
JOUNENT michel
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