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vendredi 15 octobre 2010

UN CONSEIL MUNICIPAL,
DES CONSEILLERS MUNICIPAUX ...
POUR QUOI FAIRE ?


Allez demander à un élu les dates et les modalités de restauration du GR34 et du Centre des congrès !!!
Allez demander les projets de la municipalité à un élu pour faire face aux problèmes que posent le réseau d’assainissement par sa vétusté et l’usine de retraitement des eaux usées largement dépassée au niveau technologique et maintenant en sous capacité !!!
Allez demander à un conseiller si vous réussissez à en croiser un en ville, le pourquoi de l’abandon de la rue qui permet aux poids lourds venant de la criée de quitter la commune !!!
Cette voie, la rue de Geniet est dans un état lamentable.
A l’inverse, la rue Paul de Foucaud a été rénovée pour rendre agréable l’entrée en ville, on a supprimé la circulation faite de chicanes par une succession de dos d’âne, pourquoi pas ??? Mais il était dit qu’un fleurissement approprié la rendrait plaisante.
Le résultat est peu probant , sur une dizaine de barrières, des jardinières sans charme n’ont pas fait de cette entrée une grande réussite et des mauvaises langues rapportent que la faux vengeresse de la responsable des finances est passée par là.
Il y a maintenant, nous le savons, à l’hôtel de ville, une personne qui se soucie des finances locales.
Malgré le calicot au fronton apposé sur le mur de l’Hôtel de ville et la publicité faite sur le blog municipal, le plan de circulation dans le cadre du schéma directeur avance à la vitesse d’un limaçon.
Les quinocéens sont, par leurs remarques écrites, très sceptiques quand à une éventuelle amélioration à circuler et stationner en ville.
Les commerçants, à travers leur association, ont marqué leur dépit sur la convocation à la dernière réunion avec le maire.
Ils sont en effet nombreux, après les vacances estivales, à être partis en congé en ce mois d’octobre.
Par exemple, pour l’achat du pain, j’ai assisté le lundi 11 octobre, à une singulière situation du fait de l’absence de coordination entre commerçants.
Il y a deux boutiques boulangerie-pâtisserie au Portrieux, deux boutiques sur le Bd Foch , une Bd du général De Gaulle et une Place d’Armes ; ce lundi-là, il n’y avait que « la boulangerie de la mer » d’ouverte, une seule boutique artisanale, c’est peu pour la ville.
Chaque municipalité et cela depuis longtemps, a essayé d’inventer un plan de circulation optimale pour Saint Quay mais, nous le savons, c’est la quadrature du cercle.
Après une succession d’invention en tout genre , la prudence a voulu que ces études précédentes soient remisées au plus vite sur les étagères les plus hautes des archives municipales et notre maire ne fera pas mieux .
Notre ville, c’est au pire deux mois d’été où la population se démultiplie par 10, en juin et septembre ; selon le temps, la ville connaît le week-end une fréquentation importante mais, le reste du temps, la commune sombre dans une grande somnolence, son commerce est moribond et à partir de 18 heures , elle se vide de toute circulation.
Alors est-ce important de consacrer une telle étude pour un si court laps de temps (2 mois par an) ?
Il y a de vrais problémes à Saint Quay et nos élus ne semblent pas s’en préoccuper.
Le centre ville montre une concentration immobilière importante appartenant à une congrégation religieuse, elle sclérose le devenir de la commune, elle montre une image dégradée et forme un obstacle à la relance économique de notre commune
C’est un dossier difficile à faire avancer, il est aussi compliqué que l’aménagement du terre plein du nouveau port.
Il nécessite du temps et certainement plus qu’un seul mandat.
« C’est au pied du mur que l’on voit le maçon » ; du côté de nos élus, il ne semble pas qu’ils aient la fibre laborieuse, mais plutôt ces femmes et ces hommes ont l’échine souple et ne se posent pas beaucoup de questions sur la gestion de la ville.
Ils préfèrent s’amuser avec la carte de la ville et chambouler les itinéraires de circulation.
En attendant, le sentier des douaniers à la hauteur de l’hôtel « Ker Moor » est fermé et, dix mois après l’effondrement du site, il n’est pas interdit de se souvenir du ravage par la tempête du mur de soutènement du musoir de la plage de la Comtesse , sa réparation avait été traitée d’une autre manière par l’ancienne municipalité.
Il n’est pas déraisonnable de relier cette situation à l’omnipotence de notre maire sur tous les dossiers et non à son omniprésence.
Le conseil municipal fait preuve d’un silence soumis et résigné.
Il est quand même inadmissible de constater que le Centre des congrès, récemment rénové, ne conduise pas plus d’élus à faire savoir leur mécontentement face au retard de sa réouverture.
Une question simple est posée, celle de savoir ce qu’il s’est passé autour de ce sinistre…
Pourquoi les systèmes de sécurité n’ont-ils pas été plus efficaces pour détecter cet incendie ravageur ; n’y aurait-il pas un souci par rapport à l’assureur de ce bâtiment ?
Bon an , mal an, le centre des congrès restait jusqu’à ce jour le lieu de la vie culturelle , associative et familiale de la ville ; avec sa fermeture, la commune s’est endormie encore plus et, même revêtu d’un bel habit de chevalier, notre maire ne semble pas apte à réveiller la belle qu’est Saint Quay Portrieux et à la sortir de sa léthargie.

JOUNENT michel

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