Le 29 octobre 2010, le conseil municipal dirigé avec poigne par le maire, M Blanc, a décidé de voler au secours d'un commerce de presse, livres et jeux.
L'argument était que les quinocéens du Portrieux seraient lourdement pénalisés si ce commerce devait disparaître.
Il a été dit au soir de ce conseil que le commerçant était pris à la gorge par sa banque.
Après consultation des Domaines, le maire a proposé 100 000 € au propriétaire du commerce contre l'achat des murs de la boutique.
A partir de la réception de cette somme, le commerçant devient locataire de la commune.
Le bail à usage commercial a été signé le 21 mars 2011 entre le bailleur (signature du maire M Blanc) et les preneurs (les commerçants).
L'acte d'achat des murs du commerce a été réalisé le 6 avril 2011.
On y trouve les signatures du couple de commerçants (les vendeurs) et la signature de l'adjoint au maire, M Bernard Oliver (l'acquéreur).
Plusieurs curiosités en lisant ces actes:
• La commune a signé un bail commercial avant d'être propriétaire de la boutique.
• La commune s'est exonérée de construire une copropriété en réalisant cet achat, elle a acheté seulement un volume et laisse au propriétaire du bien immobilier l'essentiel des servitudes.
Le commerçant en difficulté depuis plus de neuf mois, pour recevoir les 100 000 € de la vente des murs de la boutique, doit obtenir une révision très importante des hypothèques à laquelle est soumise la totalité de la somme empruntée pour acheter les parties habitation et commerciale du bien immobilier.
Ce n'est pas simple et c'est inutile de se laisser aller à des exégèses sur l'utilisation que pourrait faire de cette somme, la banque prêteuse de ces fonds.
Mais ce qui est sûr, c'est que le service des hypothèques de St-Brieuc connaît, dans le traitement des dossiers visant à la main levée partielle ou totale des hypothèques, un retard considérable.
Les dossiers déposés en 2010 ne sont actuellement pas traités dans leur totalité.
La décision d'aider ce commerçant a été obtenue par sept voix contre cinq avec trois abstentions, M Brézellec et Mlle Thoraval (représentée), n'ont pas pris part au vote.
Les élus ne croyaient pas à ce sauvetage, plus de neuf mois après cette décision, rien n'est réglé pour ce commerçant malheureux en affaire et la décision prise par le maire, décriée par les commerçants, ressemble à une vision à courte vue de M Blanc pour lutter contre le déclin du commerce de proximité.
On se souvient de l'interview de M Blanc dans "La Presse d'Armor" où il donnait des explications de sa lutte contre le requin (la banque) et le vautour (?). Suivez mon regard ???
En cette fin de juillet 2011, le commerçant n'est toujours pas à la tête des 100 000 € et le requin continue à faire des ronds dans l'eau du port d'échouage.
JOUNENT michel
1 commentaire:
Il est tout de même bizarre qu'il faille attendre si longtemps pour purger en partie ou en totalité les hypothèques d'un bien, soit à déduire 100.000 € qui viendraient en déduction sur le montant emprunté à la banque !
Il y a là quelque chose qui ne colle pas, allez savoir ..... et les 100.000 € ne sonr toujours pas versés !
CHEIK EN BLANC
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