L'ÉCONOMIE FRANÇAISE NE VA PAS FORT...
Aux USA , pays leader pour la prospérité du Monde, cela ne va guère mieux.
En EUROPE, avec et surtout les pays méditerranéens, il est hasardeux de prévoir ce que sera leur économie demain, face à leur endettement.
En Grèce, la Pythie rend des oracles désastreux et les années à venir seront difficiles pour les hellènes.
Rien de tel à Saint Quay Portrieux, la ville nage dans l'abondance financière.
A la tête d'une municipalité dont la population est l'une des plus âgée des Côtes d'Armor, notre maire dépense sans compter.
Ces dépenses sont marquées du sceau de la légalité la plus totale.
Et cerise sur le gâteau, depuis qu'il a obtenu un maximum de délégations de signature, il n'est pas dérangé par ses colistiers contestataires.
Ces derniers ferment maintenant, pour la plupart, les yeux sur les affaires communales.
Si demain les affaires menées par l'équipe "Saint Quay Portrieux Autrement" devaient être critiquées, voir blâmées, inutile de chercher très loin, il n'y aurait qu'un responsable... M Blanc!!!
Notre maire, à la veille de l'ouverture du cinéma "Arletty", réalise une promesse qu'il n'avait pas tenue .
Pour la Xème fois , je rappelle ses écrits, ceux de son programme réalisé conjointement avec ses amis de la liste "Autrement".
"Le blog Dominique Blanc, Saint Quay Portrieux Autrement en date de janvier 2008, on y trouve exposé le projet d'animation partagé et réparti sur l'année: le cinéma sera ré-ouvert et exploité, puis remis dans sa configuration initiale, c'est à dire en théâtre municipal afin d'affirmer sa vocation multiculturelle".
Au bout de quarante mois de présence à la direction de la municipalité, que reste t-il de cette promesse ... collective???
Un gros mensonge sur la ré-ouverture immédiate et surtout la disparition du Théâtre et ses loges.
J'entends encore M Blanc décrier son prédécesseur sur la non utilisation des 50 000 € votés pour remettre d'aplomb la salle fermée par décision administrative.
Précision, ces 50 000 € représentaient une somme pour envisager le montant des travaux et leur coût et non pas pour les réaliser .
Quarante mois après son succès électoral, M le maire va doter la ville d'un cinéma ultra moderne, confortable, le nec plus ultra des salles de projection avec son projecteur numérique , la diffusion de la 3 D et le son 7/1.
Après l'aménagement des abords , les retards dans les travaux, la mésentente avec les services des monuments classés, la chasse à la mérule et la pose de dalles en granit pour accéder à l'entrée , le chèque à établir est de l'ordre de 1 500 000 € HT.
On se souvient toujours, en relisant son programme, que M Blanc se faisait fort d'obtenir des subventions et plastronnait en affirmant que la recherche des meilleurs montages financiers ne relevait pas de la chasse aux trésors.
Pour financer ce budget, M le maire a obtenu autour de 250 000 € du centre national de la cinématographie, le résultat est qu'il s'est retrouvé comme phagocyté par ce prêteur et qu'il a dû construire une nouvelle salle conforme aux normes du CNC et conduisant à la perte du théâtre avec sa scène , ses cintres et ses loges.
D'ailleurs, il sera curieux de connaître la réaction du CNC lorsque seront projetés dans ce cinéma subventionné par le centre des événements provenant de l'Internet.
M Blanc est maintenant le seul responsable de la vie municipale , la plupart du temps son conseil municipal plie sous ses ukases et il se sort avec malice de situations les plus conflictuelles.
Pour se faire élire , il ne s'est pas gêné de répandre et multiplier des contrevérités sur l'aire de carénage.
Il a avancé la somme de plus de 3 000 000 € pour sa réalisation et oublié qu'elle était subventionnée à 75 %, qu'il ne restait par conséquent que 780 000 € à la charge de la commune et qu'une partie des annuités de la somme empruntée seraient couvertes par le Délégataire retenu.
Même les élus les plus hostiles à cette réalisation jugent aujourd'hui que c'est un bel outil et les chantiers navals qui font la pluie et le beau temps sur cette surface de travail ne sont pas les derniers à assurer qu'ils travaillent dans d'excellentes conditions.
Ils ont d'ailleurs loué la totalité de la surface de l'aire avec empressement.
Conclusion: le contribuable quinocéen paie cet investissement et les chantiers ramassent les bénéfices.
M Blanc est constant , que se soit sur l'aire de carénage ou pour le cinéma,il n'aime pas faire l'expérience d'un délégataire de service public, il préfère la régie municipale où il peut continuer à asseoir son autorité.
Le carénage des bateaux se fait obligatoirement sur un site approprié, à Saint Quay avec ses deux ports, il y a plus ou moins 1 500 bateaux captifs, s'ajoutent à ce nombre le port de Binic, les anses de Treveneuc et Bréhec, etc...
L'aire de carénage est un passage obligé , pour le cinéma sa fréquentation est loin d'être gagnée .
Le retard pris pour son inauguration au début de l'été est véritablement un mauvais coup porté aux finances locales.
La partie de l'investissement revenant à la ville tourne autour du 1 000 000 € HT.
Le budget de fonctionnement est pour l'exercice 2011 largement dans le rouge.
Il va falloir multiplier les séances et le nombre de films à voir pour équilibrer le budget annexe du cinéma (investissement et fonctionnement), c'est une obligation qui s'inscrit dans le code des collectivités territoriales.
Ce n'est pas gagné quand on constate que dans des villes jumelles à la nôtre, Erquy et Pléneuf Val André , en basse saison il n y a que trois à quatre séances par semaine.
Ce n'est pas gagné quand on constate l'isolement du cinéma "Arletty"... pas de café, pas de restaurant aux alentours immédiats.
Et puis, j'émets une curiosité ... quelle va-t- être la réaction de la ville d'Etables sur mer quand elle va devoir constater que son cinéma "Le korrigan" est obsolète et qu'elle va devoir envisager la diffusion de" La dernière séance".
J'ai l'impression sérieuse que M Blanc sur cette restructuration de la salle "Arletty" a oublié les conclusions de l'audit qu'il avait sollicitées en janvier 2009 sur la municipalité sortante.
"la ville doit faire face à des risques internes et des risques externes, de plus, la crise économique et financière qui affecte le marché immobilier et l'activité des jeux du casino, ajoutée à la baisse prévisible des dotations de l'état pourraient réduire les ressources de la ville "
On est en plein dedans, on ne sera pas la dernière collectivité locale a subir légalement des erreurs de gestion et à les payer pendant de nombreuses années .
JOUNENT michel
1 commentaire:
Questions :
1) Si près du cinéma, dans un périmètre classé, comment peut-on avoir l'autorisation de procéder à la couverture d'un 2ème court de tennis ?
2) Quel est le nombre exact de places ?
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