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jeudi 5 janvier 2012

bla, bla, bla 05/01/2012

Les voeux du maire pour 2012.

Comme le chantait Eddy Mitchell, le leader des "chaussettes noires" dans les années 60, c'est....
Tu parles trop, j'entends du soir au matin.
Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains.
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est ton défaut
etc,etc... 

Si j'étais un familier de Monsieur le maire, l'un de ses supporters ou mieux l'un de ses inconditionnels je lui dirais qu'avec un bon accompagnement musical, son laïus autour de son bilan pour 2011 serait passé comme "une lettre à la poste".
Cela n'a pas été tout à fait le cas pour cette soirée traditionnelle des voeux de la municipalité à la population quinocéenne, ses colistiers ne se bousculaient pas autour de sa personne.
Comme d'habitude, les nouvelles promesses sont tombées comme à "Gravelotte".
Il a annoncé une multitude de travaux et a oublié le haut de la plage du" Châtelet".
Il a encensé sa restructuration du Cinéma, il a gonflé les chiffres de la fréquentation supposée de la salle (8 000 spectateurs depuis le 19/10/2011 selon Mme Quéré dans la Presse d'Armor et 9 000 ce soir au Centre de Congrès ) , il a magnifié le rôle du directeur et vanté sa programmation exceptionnelle et puis, pour faire pleurer "Margot", il a évoqué l'ingratitude de la majorité des conseillers municipaux à l'adresse de son très cher directeur.
A l'issu de cette partie du discours du maire, on était dans le "pathos".
Et puis, moment de grande émotion quand M Blanc a développé l'idée qu'il fallait prendre en compte les pétitions circulant en ville.
Autrement dit, fini le travail des élus et vive la gestion de la ville par une succession de pétitions.
Le maire, sur la gestion de la salle "Arletty" a superbement continué à ignorer la volonté de la majorité de son conseil, celle en date de juillet 2010, de choisir un délégataire de service public pour gérer le cinéma.
On apprend par une interview de Mme Quéré toujours dans "La presse d'Armor"que celle-ci se place dans " l'équipe rapprochée du maire" et que ce rapprochement l'a conduit à détenir la vérité rien que la vérité sur la bonne manière de gérer la salle de projection.
Toujours dans cette interview, Madame l'adjointe à la Culture aligne des chiffres des plus fantaisistes sur le budget prévisionnel* qu'elle envisage pour une fréquentation de 30 000 entrées et surtout, elle ignore superbement que le cinéma relève d'un budget annexe hors du compte administratif et que ce budget annexe doit trouver son équilibre par ses seuls utilisateurs.
Le maire et son équipe rapprochée ne peuvent plus rien envisager sans la présence d' un Directeur général des services, ils doivent avoir en mémoire "le bide" qu'ils ont subi sur l'achat des murs d'un commerce sur le port.
La présence de ce fonctionnaire pétri de compétences juridiques n'empêchera pas, lors du prochain conseil municipal aux élus, de se compter et de déterminer le mode de gestion du cinéma.
Mme Quéré oublie que nous sommes dans une démocratie représentative et que ce sont les élus formant une majorité qui déterminent la politique communale.
Mme Quéré dépasse les bornes en faisant une singulière comparaison, elle met en balance le déficit certain du cinéma et la subvention accordée à l'école de musique de la commune.
Un cinéma à Saint Quay est un lieu de divertissement et rien d'autre.
Une école de musique est un espace pédagogique , culturel où les professeurs forment des personnes de tout âge à toutes les formes d'expression musicale.
Toujours dans les approximations, Mme Quéré affirme que la valse des Directeurs de services a une même origine , celle de la mauvaise ambiance régnante au conseil municipal.
Elle oublie que le directeur en poste sous l'ancienne municipalité a été évincé par M Blanc , que le DGS embauché par M Blanc a été viré et que les trois autres étaient des intérimaires.
Selon des sources sérieuses et recoupées, le directeur du cinéma n'est plus un contractuel embauché par la municipalité.
Il est toujours, cependant, le directeur du cinéma mais maintenant sous la forme de vacataire, par l'intermédiaire de sa société de production.**
Mme Quéré affirme toujours dans la presse qu'"il faut prendre le temps, dépassionner le débat sur la gestion du cinéma et ne pas se précipiter pour mettre en danger un outil flambant neuf" et elle lance un appel à la sérénité.
Ces propos ne sont pas prêts d'éteindre les graves turbulences qui traversent le conseil municipal au contraire, ils sont pris par la majorité des élus comme une provocation.
Le 26 Janvier 2012, le conseil municipal ne sera pas des plus paisible pour notre maire et sa garde rapprochée minoritaire.

JOUNENT Michel

* pour  30 000 entrées , un  budget  prévisionnel de 257 699 €, cela  met  la  place  à 8.59 €, cherchez  l'erreur!!!
**  la vacation  mensuelle est de  4725 € TTC, soit  l'équivalant en s'appuyant sur  un  bénéfice de 1.8 € par billet ,     à 2 625 tickets d'entrées par  mois.

2 commentaires:

CHEIK EN BLANC a dit…

SERENITUDE !

Voici le mot clé des voeux de notre premier magistrat aux quinocéens pour 2012 ! mot repris par l'adjointe à la culture dans un article paru dans la Presse d'Armor sur le cinéma, "un produit naissant, qui crève le plafond" .... ! (de notre porte monnaie peut-être) Mais où va-t-elle pêcher ces fausses idées et ces faux chiffres.

Cocorico ! Une gestion 2011 très positive, selon le maire, mais une question : pourquoi n'a-t-il n'a pas jugé utile de donner suite au courrier d'une majorité d'élus (10) qui s'est prononcée en faveur d'une DSP ! réponse : il gagne du temps et cherche par tous les moyens et se renseigne pour imposer sa décision de gérer le cinéma en Régie.

Quel bel exemple de démocratie !

Joseph RIMBERT a dit…

Pour reprendre le commentaire de Cheik en blanc, il y a encore quelque temps, le plafond du cher, très cher, cinéma présentait une trace des plus suspectes à l'aplomb des dixièmes rang côté gauche face écran.Peut être est-il déjà crevé? ou bien a t-il été réparé?
Soyons vigilants, à l'instar d'Astérix, Obélix et tous les habitants du village gaulois de Petitbonum, pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête!