Pages

mardi 31 janvier 2012

fin de parcours 01/02/2012



LA DĖMOCRATIE
n'est pas un concept
 à géométrie variable...




Est-il encore besoin de rappeler la célèbre formule de Winston Churchill:
"La démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres".
A Saint Quay, le maire s'asseoit chaque jour d'avantage sur la règle première du jeu démocratique , celle de respecter le vote majoritaire.
L'élaboration des projets, la gestion du quotidien, la stabilité de la direction administrative ne sont pas le fruit d'un travail collectif .
L'activité de la municipalité tourne à la confusion et lors de la tenue des conseils municipaux, les auditeurs quinocéens ont mesuré la grandeur des dissensions qui traversent l'assemblée municipale.*
Notre conseil municipal est au bord de l'implosion, la municipalité se dirige vers une paralysie à court terme, cela ne présage rien de bon pour l'avenir de la cité.
Les projets en cours ne sont pas hiérarchisés, l'essentiel est laissé de côté et le sursaut pour sortir la ville de son déclin se fait attendre.
La réalisation d'une superbe salle de cinéma à la gestion déficitaire montre la fracture irréductible qui sépare une majorité d'élus au maire entouré de son petit carré de fidèles.
Des villes, des communes traversent des difficultés, la presse et les médias s'en font l'écho.
Saint Quay Portrieux n'est donc pas la seule collectivité locale à connaître des soubresauts, mais l'originalité de notre commune est la rapidité par laquelle les problèmes sont apparus.
Leur acuité repose sur un énorme malentendu, ce n'est seulement qu'au soir et au lendemain immédiat de l'élection du maire que la plupart de ses colistiers ont découvert avec stupeur son caractère autoritaire.
Le goût du maire pour les bureaux d'études a définitivement fait comprendre aux élus que leur rôle sera réduit à la portion congrue.
L'esprit démocratique qui préside chez les quinocéens les a conduits au respect du résultat des élections municipales 2008.
Mais, aujourd'hui, de nombreux électeurs quinocéens ne comprennent plus grand chose à la vie municipale .
Les uns regrettent leur vote , les autres qualifient de traîtres les élus démissionnaires, certains vont jusqu' à taxer les conseillers contestant l'autorité du maire... d'incompétence!!!
Il existe aussi beaucoup de personnes qui trouvent insupportable que le premier magistrat se défausse en permanence sur son entourage (élus et personnel administratif ).
On ne peut cependant pas taire que dans ce bazar local qu'une partie de son électorat lui reste acquis.
La seule loi capable de remettre de l'ordre dans notre municipalité est la stricte application de la démocratie , autrement dit, le maire doit se soumettre à la majorité de son conseil municipal ou se démettre de sa fonction.
Telle est la loi impérieuse d'une assemblée résultant d'une élection démocratique.

La lecture d'une lettre écrite par l'avant-dernier DGS par le maire au conseil du 26/01/2012, est navrante; elle montre, pour la énième fois, que M Blanc ne veut pas assumer ses responsabilités dans la crise de confiance qui secoue la municipalité; et quel accueil pour le sixième Directeur des services?
C'est décidemment à la mode de voir et d'entendre un capitaine s'exonérer de ses responsabilités.

JOUNENT Michel

* en mars 2008: 18 élus + 5 élus , tous de la liste "Autrement'
 en mars 2008: élection du maire à l'unanimité (22 voix).
 en décembre 2008 : deux adjoints privés de leur délégation et de leurs indemnités.
 en mars 2009: une tentative pour contrecarrer les choix du maire suivie de six démissions .
 et depuis la valse des DGS, des conseils reportés, des conseils annulés, des  aménagements  contestés, des délibérations non respectées, la multiplication de pétitions contre le maire , des orientations et des choix pris en secret, des  mises en  minorité du maire et des plaintes déposées contre des élus et des blogueurs.

Aucun commentaire: