"FAUT-IL PLEURER, FAUT-IL EN RIRE.
FAIT-ELLE ENVIE OU BIEN PITIÉ"*
Hier soir, notre assemblée municipale, pour ceux qui s'intéressent encore à la vie publique de notre commune, a fait pitié.
Le report de la discussion en décembre 2011 du budget primitif 2012 pour des raisons fantaisistes a conduit le conseil à envisager les paiements d'investissements pour le début de l'année 2012 concernant le budget principal et les budgets annexes.
Sur la base du quart des dépenses engagées en 2012, les auditeurs du conseil municipal ont pu mesurer, lors de la multitude de votes, l'état de déliquescence dans lequel se trouve la liste "Autrement".
Le maire a connu une nouvelle fois sa mise en minorité sur des sujets importants. (tennis couvert, carrefour des prés-Mario, etc...)
Sans développer plus avant, le 16 février 2012, date du prochain conseil municipal, la discussion et les votes sur le budget primitif ne manqueront pas de montrer que le maire n'a plus de majorité pour conduire les affaires de la ville.
Le point à l'ordre du jour visant à parer à d'éventuelles dépenses d'investissements n'était qu'un "hors-d'oeuvre": avant l'essentiel pour une collectivité territoriale, l'établissement de son budget primitif .
La rupture au sein du conseil est patente et irréversible, quatre adjoints sur six se sont désolidarisés du maire; à chaque vote crucial, 9 à 10 élus sur 17 s'opposent au premier magistrat .
La volonté de travailler ensemble pour le devenir de la ville n'existe plus dans cette équipe, les problèmes de personnes sont récurrents, la manière autoritaire et solitaire de diriger la commune insupporte la majorité des élus.
Les absences de M Blanc, entre trois et quatre jours par semaine , dans une situation économique difficile et des travaux qui n'avancent pas, ont fini par exaspérer ses colistiers.
Toujours au cours de ce conseil, l'association "Ciné St Ké" a connu le prix de son alignement sur les positions du maire visant à maintenir coûte que coûte la gestion du cinéma en régie municipale... la convention établissant un ciné club a été repoussée.
Mais après la pitié suscitée par les échanges de noms d'oiseaux et les leçons de morale de Mme Quéré, est venu le temps des pleurs.
Les naïfs qui avaient cru aux paroles d'apaisement du maire sur le maintien du golf avec seulement une faible diminution de sa surface ont dû sortir leur mouchoir.
Le minigolf, avec ses dix huit trous, sera implanté, certes, aux abords du casino, mais deviendra un micro golf, il gardera ses dix huit trous mais sa surface passera de 1 900 m² à 6 00 m²!!!
Comme quoi, sur le minigolf ou sur des promesses du maire en général, il faut continuer à souligner qu'elles n'engagent que ceux qui les écoutent.
A la fin du conseil municipal , Mme Quéré exagérément dite responsable de la culture, a tancé ses collègues sur l'affaire du ciné club et s'est arrogée avec une certaine arrogance des mérites qui ne sont pas les siens.
Elle n'est pour rien dans bon nombre d'activités de détente , de divertissements et d'expositions que l'on connaît dans notre commune.
Les festivals "Place aux mômes et place aux artistes", l'exposition des Océaniques, la fête de la coquille, la fête des plantes, la fête du cidre, les vides greniers, le marché de Noël avec l'achat de baraques par la ville, la location d'un petit train pendant l'été sont des initiatives de l'ancienne municipalité.
Le tournoi hippique au prés-Mario a connu un renouveau sous le mandat du maire M G.Lambotte, le beach volley a pris une dimension internationale sous l'ancienne municipalité et c'est à cette dernière que revient la création du groupe de danseurs Danserien Sant ké et du groupe musical, le bagad St-Ké.
Mme Quéré brasse beaucoup d'air, bien lui en fasse, mais pour l'observateur que je suis de la vie municipale, elle restera pour quelque temps encore l'initiatrice du lancer de chaussettes, grand moment de la vie culturelle quinocéenne.
On n'est pas prêt d'oublier aussi, à son initiative, la mise en chantier du spectacle "Son et Lumières" et le fiasco de la réalisation .
On attend toujours de cette adjointe, au demeurant si bavarde, le résultat de son travail de quatre années pour créer le jumelage promis dans le programme "Autrement".
Pour clore le conseil, le maire a lu un courrier rédigé par le cinquième DGS, cette lettre d'une rédaction extravagante est faite de louanges pour le premier magistrat et d'une volée de bois vert pour certains conseillers l'ayant soi-disant empêché de travailler, cette lecture a bien fait sourire et pose la question du devoir de réserve de ce fonctionnaire, maillon important de la vie municipale.
A noter aussi le comportement peu courageux de deux élus M Néant et M Lechevoir, ils sont souvent absents des conseils municipaux , c'était bien la peine de participer au second tour de l'élection municipale de 2008 et de vouloir s'occuper à tout prix des affaires communales.
Après la tenue d'un tel conseil et la violence de ses débats, Il est de plus en plus difficile d'imaginer que cette municipalité aille a son terme.
JOUNENT Michel
*début de la chanson de Jean Ferrat. "on ne voit pas le temps passer"
2 commentaires:
Bien triste tout çà.
Pour le mini-golf, tes illustrations laissent à penser que l'on va avoir un mini-golf de m...
Mais peut-être que faute de budget voté, les travaux ne pourront pas commencer.
je viens de lire la lettre du DGS, telle que retranscrite dans Ouest-France, et je la trouve assez incohérente.
Voilà quelqu'un qui constate que ses conditions de travail se dégradent, rendant l'exercice de ses missions plus que problématique, qui se plaint de ne pas avoir de visibilité, et qui trouve cela agréable.
Or, il existe une loi, dite de Maslow, je crois, qui dit que l'homme a tendance à renouveler les expériences qui lui font plaisir.
Et lui, a passé une période agréable, mais n'a pas envie de continuer.
Suspect ...
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