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mercredi 11 janvier 2012

les amis de mes amis....11/01/2012

LES AMIS
"très singuliers"
de
SAINT QUAY PORTRIEUX
 et de ses environs ...





Cette association qui se veut au dessus de la mêlée est partisane.
Ses trois parutions annuelles en apportent chaque fois la preuve par ses articles orientés.
Elle a résolument pris parti pour le maire , elle tance en permanence les élus en désaccord avec ce dernier sur sa manière de gérer la municipalité et puis, comme cela ne suffisait pas, elle dénie aux conseillers municipaux contestataires leurs niveaux de compétences.
Cette association a l'originalité de rassembler beaucoup de résidents secondaires.
Ils fréquentent quelques semaines par an notre commune et, sans doute par supplément d'âme, ils distribuent de Paris et d'ailleurs des leçons sur tout et d'instruction civique à l'occasion.
Ils oublient au passage que le conseil municipal est élu par les électeurs inscrits sur la liste électorale quinocéenne et qu'ensuite le maire est élu par le conseil municipal réuni au complet.
Ces amis lointains de Saint Quay Portrieux ont fait la démarche originale de s'inscrire en nombre sur la liste électorale de la commune.... pourquoi ???
La commune est par définition l'endroit le plus propice pour le citoyen à prendre en main tout ce qui concerne le "vivre ensemble" .
Les amis de Saint Quay, pour la plupart retraités, ont comme notre maire, un goût limité à vivre à l'année dans la commune.
Personne n'a oublié la violente diatribe, en mars 2009 de G Brezellec lue par le conseiller Lutse , où il reconnaissait s'être trompé sur la personne de M Blanc.
On se souvient encore d'entendre ce propos définitif à l'encontre du maire.
"Vous n'avez jamais eu l'intention de séjourner plus que le strict minimum, vos incessants Aller et Retour sur Paris le prouvent; et vous avez découvert que vivre à St Quay Portrieux pendant l'hiver, c'est autre chose que de passer 1 mois ou deux d'été avec ses enfants et petites enfants".
Cette déclaration de bon sens s'applique aussi, toute proportion gardée, aux résidents secondaires que l'on retrouve parmi les "Amis de Saint Quay Portrieux et ses environs".
Un maire contesté au bout de quelques mois, un maire mis régulièrement en minorité sous d'autres cieux , dans d'autres lieux, aurait démissionné.
A Saint Quay, M Blanc préfère une cohabitation mouvementée, une cohabitation qui ternit l'image de la ville, une cohabitation porteuse de bien de maux à venir.
Jamais, chez les amis de Saint Quay, le moindre doute sur la responsabilité de M Blanc dans la marche chaotique du conseil municipal.
Il est quasiment la victime pour certains adhérents "des Amis de Saint Quay" de l'ingratitude des membres de son conseil municipal.
Un commentateur du bulletin N°26 que j'appelle "le voyeur de la plage du châtelet" traite les conseillers opposés au maire de traîtres à l'ego surdimensionné et qui sans le maire ne serait rien.
Loin de la commune, les inconditionnels du maire continuent à idéaliser son activité et ils mesurent assez mal le revirement de son électorat.
L' association "les amis..." a reçu sur le cinéma beaucoup d'informations, des chiffres sur l'investissement que peu d'élus ont réussi à obtenir.
Le président "des amis de Saint Quay" assène une contre vérité en rendant responsable l'architecte des bâtiments de France de l'augmentation du coût de la restructuration .
Il suffisait simplement de respecter l'ordre des choses, de rencontrer l'architecte avant le début des études et mesurer les limites de la restructuration de la salle "Arletty".
Notre maire a découvert un peu tard que le pouvoir communal a ses contraintes .
Peu importe, comme pour l'aire de carénage où il a commis l'énorme erreur d'arrêter les travaux, il a continué avec le cinéma en doublant le coût des études.
Le président" des amis de Saint Quay", fort des renseignements fournis par son ami Dominique Blanc, a envoyé à chaque élu un courrier pour aider les élus à réfléchir !!! et surtout à adopter pendant trois années la gestion en régie municipale avec un directeur au salaire exorbitant.
Les conseillers municipaux ont été maintenus à distance dans la réalisation de la salle .
Ces élus savent depuis toujours que la gestion du cinéma sera très difficile à équilibrer dans le cadre d'un budget annexe.
Ils savent aussi que le maire n'a pas cherché à reconstruire le cinéma dans le cadre de la communauté de communes comme pour le pôle nautique afin d'en partager le coût avec les villes du Sudgoélo.
La salle unique , la disparition de la partie théâtrale , le nombre réduit de sièges et sa situation dans un quartier sans activité commerciale ne conduisent pas à un optimisme particulier pour lutter contre le déclin de la ville.
Cette salle est confortable avec son grand écran, sa projection numérique et la possibilité de retransmettre des événements importants (opéra, sport ou couronnement du roi de Zanzibar par exemple) font de ce cinéma une belle réalisation et personne ne le conteste.
Mais à l'opposé de cette construction, Saint Quay Portrieux continue à perdre des habitants, les résidents secondaires représentent un tiers de la population, la population résidentielle est l'une des plus âgée du département, le quartier du Portrieux a ses rues en très mauvais état , l'assainissement et l'usine d'épuration sont obsolètes, le GR 34 mérite encore des travaux d'entretien coûteux, le combat pour redonner un commerce local et hôtelier digne d'une station balnéaire n'est pas entamé.
Au bout de quatre années de gestion de l'équipe "Autrement" les réalisations sont minces, les divisions au sein du conseil sont grandes.
La situation compliquée que rencontre le maire trouve sa source dans son comportement autoritaire et du peu de jours qu'il passe par semaine à l'Hôtel de ville.
Il est grand temps que" les amis de Saint Quay Portrieux"prennent la mesure de cette situation et qu'ils s'aperçoivent que Dominique Blanc n'a plus les moyens de mettre en oeuvre son programme.

JOUNENT Michel


6 commentaires:

CHEIK EN BLANC a dit…

Ah .... mais bien sûr, je comprends maintenant. Ce n'est pas une Mairie, mais un club avec ses membres, son président, et ses règles de fonctionnement interne.

Tout s'éclaircit et s'explique !

indigné22410 a dit…

Le droit de vote ne devrait pouvoir s'exercer que dans la commune de la résidence principale (définie comme en Suisse pour les impôts : au moins 180 j par an).

Comment justifier, sinon que l'on refuse le droit de vote à des étrangers résidant à plein temps.

Octave a dit…

Pour une fois pas d’accord à 100% avec cet article ni avec un commentaire.
Premièrement : à ma connaissance, pour exercer son droit de vote quelque part (et seulement là) il faut, soit y être domicilié c'est-à-dire y fixer sa résidence principale, soit y acquitter ses taxes locales depuis plus de 5 ans. On peut être pour ou contre mais cela s’appelle la loi.
Deuxièmement : qu’une personne passe quelque temps ailleurs, que ce soit dans une résidence secondaire, en bateau, aux Antilles, à la montagne, à Paris ou en province en tout en votant à Saint-Quay montre l’intérêt que cette personne porte à notre commune, admettre que cet intérêt soit diffèrent du vôtre , cela porte un nom :la démocratie.
Troisièmement : Laisser aux quinocéens « de souche » un droit moral à l’expression et aux décisions dans les domaines de la culture régionale, de l’histoire locale, du patrimoine…Cela peut s’appeler le respect, la politesse, la courtoisie.
Mais s’enfermer dans un autisme chauvin qui semble limiter les droits aux seuls détenteurs de l’original autocollant « à l’aise Breizh » cela aussi porte un nom….Que je garderai pour moi.
Octave

Blandine de Soultrait a dit…

ah non Michel, vous dépassez les bornes ! A St Quay beaucoup de résidents secondaires le sont devenus par leur mariage et restent profondément ancrés à leur lieu de naissance et de jeunesse ; ils aiment leur ville et la défende à leur manière et suivant leurs convictions !
voter à St quay est plus utile pour eux surtout pour des élections municipales et sachez que dans l'association dont vous parlez, tous ne sont pas pour la municipalité actuelle,la contestation est tout à fait respectée; d'autre part ils ont un "goût IILLIMITE à vivre à l'année dans leur commune" et y reviennent le plus souvent possible; j'ose croire que certains quinocéens à l'année sont jaloux et aimeraient pouvoir s'évader un peu plus !!!
venez Michel à la fête de la coquille St Jacques à Montmartre à Paris le 21 et 22 janvier et on en reparlera en dégustant une bonne brochette de produit de notre terroir ;

indigné22410 a dit…

voilà un débat intéressant qui s'engage, avec des arguments, et sans invectives; çà change de certains forums.
En réponse à Octave :
je ne souhaite pas m'enfermer dans un autisme chauvin étiquetté Bzh. Ma réflexion valait d'ailleurs pour toutes les régions. Et notamment les contrées très touristiques, où le nombre de résidents secondaire inscrits sur les listes électorales peut représenter un pourcentage important de l'électorat.
Ce qui , à mon sens, pose question c'est en fait, le pouvoir donné à des non-résidents de peser sur la prise de décisions impactant la vie quotidienne des résidents permanents(peu m'importe que ce soit depuis un mois ou 90 ans).

Certes , c'est la loi, et je la respecte; mais un débat serein sur ce sujet pourrait sans doute être source d'améliorations.
Il est d'ailleurs un aspect que je n'avais pas pris en compte dans ma proposition (lapidaire), c'est celui des résidents secondaires d'origine locale, question évoquée à raison par Blandine de Soultrait.
Comme quoi le sujet n'est pas simple et mérite réflexion.

Anonyme a dit…

tout ta fait d accord avec cet article j habite la commune depuis plus de 30 ans et j irai plus loin elle a perdu son identitee . et pourtant les habitants avait le choix lors des elections car il me semble qu il y avait des candidats avec des projets interessants