ET SI L' ON PARLAIT DE PAUL SIGNAC...
Signac peint par Seurat.
Paul Signac (1863-1935), qui fut avec Georges Seurat un maître du néo-impressionnisme passa plusieurs mois au Portrieux en 1888, il y réalisa quelques œuvres, aujourd’hui disséminées par le monde dans des musées et des collections privées.
En visitant récemment l’exposition « Henri-Edmond Cross et le néo-impressionnisme », au musée Marmottan, j’ai eu le plaisir d’y admirer une jolie toile de Signac montrant la jetée du Portrieux et son phare vue du nord-ouest avec la tourelle qui a été détruite par la construction du nouveau port et qui y apparait me semble-t-il plus proche de la jetée qu’elle l’était dans mes souvenirs.
J’avoue humblement que je connaissais plusieurs vues du port peintes par Signac, mais pas celle-là et c’est toujours avec émotion que l’on fait ce genre de découverte dans ces conditions.
On peut regretter que notre commune ne fasse pas plus de cas des artistes qui l’ont visitée, aimée et mise en valeur car Signac ne fut pas le seul citons entre autres Eugene Boudin, Berthe Morizot…
On préfère semble-t-il y célébrer la collaboration horizontale avec Arletty ou verticale avec l’architecte Corlouer.
Revenons plutôt à cette exposition qui prendra fin le 19 février (pour les parisiens, pas toujours têtes de chien mais amis de Saint-Quay, et pour les quinocéens de passage dans la capitale), Henri Cross fut vraiment le troisième maître de cette école qui, comme son nom l’indique, a suivi l’impressionnisme en utilisant les théories sur la diffraction de la lumière et en réalisant une peinture pointilliste qui, à mon avis privilégie la technique au détriment de l’émotion que l’on ressent chez leurs prédécesseurs, les Monet, Renoir, Manet, Sisley, Degas etc…
Cette école aboutissait donc à un cul-de-sac d’où s’échappèrent ceux qui furent séduits par le fauvisme et aujourd’hui, si l’on trouve encore bon nombre de peintres contemporains (et quinocéens) que l’on peut qualifier d’impressionnistes, les « néos » sont rares.
On y passe néanmoins un agréable moment en découvrant aussi un curieux clair de lune sur le port de Camaret et une Pointe du Toulinguet de Maximillien Luce et surtout dans la collection permanente on ne se lasse pas des nombreux Monet et des quelques Renoir et Manet.
Enfin saluons pour terminer l’exposition « Maurice Denis et la Bretagne » à Saint-Germain-en-Laye, jusqu’au 23 janvier, dépêchons-nous.
OCTAVE
En visitant récemment l’exposition « Henri-Edmond Cross et le néo-impressionnisme », au musée Marmottan, j’ai eu le plaisir d’y admirer une jolie toile de Signac montrant la jetée du Portrieux et son phare vue du nord-ouest avec la tourelle qui a été détruite par la construction du nouveau port et qui y apparait me semble-t-il plus proche de la jetée qu’elle l’était dans mes souvenirs.
J’avoue humblement que je connaissais plusieurs vues du port peintes par Signac, mais pas celle-là et c’est toujours avec émotion que l’on fait ce genre de découverte dans ces conditions.
On peut regretter que notre commune ne fasse pas plus de cas des artistes qui l’ont visitée, aimée et mise en valeur car Signac ne fut pas le seul citons entre autres Eugene Boudin, Berthe Morizot…
On préfère semble-t-il y célébrer la collaboration horizontale avec Arletty ou verticale avec l’architecte Corlouer.
Revenons plutôt à cette exposition qui prendra fin le 19 février (pour les parisiens, pas toujours têtes de chien mais amis de Saint-Quay, et pour les quinocéens de passage dans la capitale), Henri Cross fut vraiment le troisième maître de cette école qui, comme son nom l’indique, a suivi l’impressionnisme en utilisant les théories sur la diffraction de la lumière et en réalisant une peinture pointilliste qui, à mon avis privilégie la technique au détriment de l’émotion que l’on ressent chez leurs prédécesseurs, les Monet, Renoir, Manet, Sisley, Degas etc…
Cette école aboutissait donc à un cul-de-sac d’où s’échappèrent ceux qui furent séduits par le fauvisme et aujourd’hui, si l’on trouve encore bon nombre de peintres contemporains (et quinocéens) que l’on peut qualifier d’impressionnistes, les « néos » sont rares.
On y passe néanmoins un agréable moment en découvrant aussi un curieux clair de lune sur le port de Camaret et une Pointe du Toulinguet de Maximillien Luce et surtout dans la collection permanente on ne se lasse pas des nombreux Monet et des quelques Renoir et Manet.
Enfin saluons pour terminer l’exposition « Maurice Denis et la Bretagne » à Saint-Germain-en-Laye, jusqu’au 23 janvier, dépêchons-nous.
OCTAVE
2 commentaires:
petite erreur mon cher michel, il y a eu au portrieux une conférence avec monsieur Jouet invité par le moulin St michel et visionnage des oeuvres de Morisot, Signac et in autre peintre , j'ai assisté avec un grand bonheur à cette conférence a +
Je ne méconnais pas les initiatives privées, notamment celles de Monsieur Jouët, je déplore simplement l’absence de manifestations à l’échelon communal. Par exemple ? J’ai vu dans certaines villes un panneau reproduisant une œuvre avec quelques mots d’explication à l’endroit où elle a été peinte (Auvers sur Oise, Guernsey…), un nom de rue, de place, de lieu de culture, rendant hommage à l’artiste etc….Et pourquoi pas un nom de cinéma ?
Octave
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