Au conseil municipal du 20 septembre,
JOUNENT Michel
j'ai, à la suite du vote abandonnant la destruction de l'actuel minigolf, lu un texte contenant des propositions sur les modifications à apporter au plan d'aménagement urbain du quartier du Casino.
J'avais aussi prévu des remarques générales sur la politique municipale suivie par le maire et des explications sur le résultat de l'élection municipale complémentaire, mais pour ne pas apporter au débat une polémique inutile vu les circonstances , je n'ai pas lu cette partie de mon texte.
Quelques jours après la tenue du conseil, à toute fin utile, je livre l'intégralité de ma déclaration.
Enfin, est-il encore nécessaire de rappeler que mon blog n'est pas un organe de presse?
Que le droit de réponse n'existe pas sur mon blog; et que les commentaires anonymes ne seront jamais publiés.
Leur signature sous le couvert d'un pseudo est possible quand, évidemment, je connais l'identité du commentateur.
capture d'écran du journal "Le télégramme"
"Le dimanche 9 septembre, un Quinocéen sur deux a accompli son devoir de citoyen.
Pour une partielle, c'est assez exceptionnel.
Au terme du dépouillement, sur les suffrages exprimés, ce sont six quinocéens sur dix qui ont fait le choix d'élire dès le premier tour et à la surprise de M Blanc, la liste entière de Robert Allenou.
La signification de ce vote est claire:
Les électeurs ont fait sienne, en élisant ces 7 candidats, l'idée forte qu'il fallait laisser le minigolf dans sa configuration et surface actuelles et ainsi ils ont donné un avertissement sévère à M Blanc sur sa manière de gérer la commune .
Ce n'est pas pour autant que ces nouveaux élus veulent laisser le quartier du casino dans l'état actuel et qu'ils refusent de nouveaux aménagements.
Nous sommes convaincus que l'ensemble des chaussées, trottoirs et la circulation ne sont pas satisfaisants dans cette partie de la ville.
La délibération votée le 26 janvier 2012 sur l'aménagement urbain du quartier du casino comportait une somme d'interrogations sur le sort d'un minigolf à reconstruire.
Il n'est pas faux de rappeler que cette délibération avait aussi, par bien des côtés, un caractère préparatoire annonçant des décisions ultérieures.
Il est aussi bon de souligner que ce qu'a fait le conseil municipal de St Quay Portrieux , peut être défait par le même exécutif, surtout après la consultation électorale que je viens d'évoquer.
Ce soir, nous n'en sommes plus là; nous pensons que la reprise des travaux peut et doit s'effectuer assez rapidement.
Les riverains et les commerçants le demande.
Après le maintien du minigolf, nous proposons de garder aussi le parking du casino avec ses 47 places.
Tout le projet d'aménagement situé entre la maison de la presse et la boulangerie Lefebvre reste en l'état de l'étude présentée.
Ainsi la rue Jeanne d'Arc au devant de l'Office du tourisme, son raccordement avec la rue du Moulin St-Michel, le Bd du Général De Gaulle , la rue de la plage, la place de la plage et la rue située le long de la résidence de la plage,tous ces travaux ne sont pas remis en question.
Les seuls changements notoires que nous apportons sont du côté du boulevard De Gaulle qui, suite à une nouvelle étude, devra aboutir en double voie devant la boulangerie Lefebvre.
Ce boulevard connaîtra un infléchissement au niveau de la rue du commandant Malbert pour dégager une terrasse devant la partie restauration du casino.
La rue des sablons sera seulement remise en état et éventuellement fermée en été pour en faire un parking pour les deux roues.
La rue du commandant Malbert verra, comme sur les plans actuels, son trottoir modifié pour permettre aux deux restaurants de servir en terrasse sans avoir à traverser la rue.
Ces modifications conduisent à des travaux de moindre importance que ce qui était prévu actuellement dans le projet initial.
L'enveloppe actuelle des travaux votée en janvier 2012 est de l'ordre de 1 263 000 € HT.
Nous devrions une fois le nouveau métré réalisé, dégager un avoir que l'on pourrait affecter, suite aux avenants à la délibération du 26/0/2012, à des réalisations dans le voisinage immédiat, telles que la rue Jeanne d'arc comprise entre le Spar et le kebab, la place d'Armes et le début de la rue Jeanne d'arc après son intersection avec la rue du Commandant Malbert.
Dès le lundi 10 septembre, au lendemain des élections, les propositions que je viens d'exprimer, pouvaient faire l'objet de contacts avec le bureau d'études "Paysages de l'Ouest" et les services techniques de la mairie.
Malheureusement, ce même lundi matin, monsieur le maire a dédaigné les nouveaux conseillers ,il a préféré les inonder de notes de service dont une contenant le règlement intérieur du conseil municipal .
Cette absence de correction à notre égard n'a pas créé les meilleures conditions pour réduire rapidement les conséquences du report du début des travaux dans ce quartier.
Depuis le lundi 10 septembre, la conception bureaucratique de M Blanc pour diriger la commune saute aux yeux des nouveaux élus, la multitude de notes de service reçue en peu de jour et les entraves faites aux élus pour accéder à l'information municipale dépassent l'entendement.
On a du mal à croire que nous sommes au contact d'une administration dirigeant une commune de moins de 3 500 habitants.
L'entreprise Eurovia travaille, nous le savons, essentiellement pour les collectivités locales.
Elle en connaît les ressorts, les travers et parfois nombre de difficultés, surtout quand le pouvoir municipal est contesté en son sein comme cela l'est dans notre commune.
C'est pourquoi il était vraiment inutile, monsieur le maire, d'annoncer que le compteur des indemnités était en marche.
Cela une nouvelle fois ressemble à des manoeuvres visant à opposer la population aux élus qui contestent votre manière de diriger la commune .
Sur le problème des indemnités, personne n'a oublié vos talents pour dilapider les deniers communaux, on se souvient tous de l'aire de carénage et de l'achat de la boutique du port.
Les négociations avec cette entreprise qui multiplie les travaux sur notre commune déboucheront, nous en avons l'intime conviction, vers du gagnant-gagnant pour les deux parties .
Je ne peux taire, en terminant mon propos, parler du choix désastreux, monsieur le maire, que vous avez fait il y a quatre ans environ en excluant de sa responsabilité l'adjoint au maire chargé des travaux.
En chassant par tous les moyens William Abbest de son poste , en usant de moyens odieux envers lui, on mesure sans peine aujourd'hui les dégâts de votre arbitraire.
J'ai aussi la certitude depuis longtemps que les travaux d'aménagement du quartier du casino sont, comme pour le cinéma, l'affaire de quelques personnes excluant la majorité des élus.
On mesure ainsi, au deux tiers du mandat, l'aberration de s'être privé d'un adjoint aux travaux compétent, elle est à l'évidence l'explication des atermoiements et des retards que beaucoup de Quinocéens ont constaté dans la réalisation de vos promesses électorales ( ex: près de cinq ans pour commencer les travaux de la rue Geniet sortie principale de la commune )
Vous développez de façon déraisonnable à l'encontre de la majorité renforcée de nouveaux obstacles pour essayer de garder tout votre pouvoir de maire; décidément, la démocratie représentative est un concept difficile pour vous à assimiler.
Enfin, pour reprendre votre langage, les nouveaux élus, ceux que vous appelez les défenseurs des deniers publics, sont bien décidés à en faire , ne vous déplaise, la démonstration .
Pour conclure :
• il faut lancer sans retard les travaux du côté de la rue de la plage.
• il faut immédiatement contacter le bureau d'étude.
• il faut tout de suite rassurer les riverains et les commerçants en leur apportant le calendrier des travaux ."
Depuis le lendemain de l'élection complémentaire ,15 jours sont déjà perdus , ceci résulte de la volonté de M Blanc, il fait tout pour contrecarrer la volonté majoritaire du conseil municipal.
JOUNENT Michel
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