LA MAJORITÉ DU CONSEIL DONNE DE LA VOIX...
Malgré ses arguties, ses manoeuvres dilatoires, son goût à transformer la réalité le maire de Saint-Quay-Portrieux se retrouve au lendemain du dernier conseil municipal plus seul que jamais.
Les élus malgré bon nombres d'obstacles ont voté les points à l'ordre du jour qui avaient encore quelques choses de consistant.
Sur l'abandon d'avances de 2.5 millions ayant participé au financement de la construction du port en eau profonde, les élus attendent le rapprochement comptable entre le Trésor public, la CCI et département pour savoir exactement le montant des sommes versées par la commune avant de se prononcer.
Sur le carrefour des Prè-Mario, les travaux d'aménagements restent à définir, la solution d'un tourne à gauche ne fait pas recette parmi les élus.
Pour l'aménagement du quartier urbain du casino, malgré les réticences du maire un avenant permettant d'étudier les modifications retenues par le conseil municipal au complet autour du maintien du minigolf a été voté .
Pour le reste, avant d'en venir à l'essentiel de ce conseil , les élus ont fait savoir qu'ils ne veulent plus travailler avec le cabinet d'avocats Avril- Marion de Saint-Brieuc, trop de litiges se font jour avec ce cabinet.
Le maire a enfin daigné, près de deux mois après l'élection municipale complémentaire mettre à l'ordre du jour la remise en état de la direction municipale.
Pour cela et pour éviter de passionner à l'excès l'élection des adjoints , des membres des commissions et des représentants dans les organismes extérieurs à la commune la majorité suite à la demande trois élus a voté le huis clos.
Malgré la pantalonnade de Mme Quéré nous lisant l'article de presse où elle annonçait sa démission d'adjointe au maire à la "culture", malgré l'épouvante éprouvée par le maire et sa volonté de trouver une échappatoire à l' exigence de la majorité, 22 élus se sont retrouvés pour mettre en ordre de marche la maison Quinocéenne.
Le conseiller Le Chevoir ayant pris la poudre d'escampette dès la demande de huis clos.
Bref on peut annoncer qu'au cours de cette séance 6 conseillers municipaux ont été élus au poste d'adjoint au maire.
• Martine POIGNONNEC.
• Georges BREZELLEC.
• Mariannick KERVOELEN.
• Michel ROCFORT.
• Alain LORANT.
• Michel JOUNENT.
Le problème d'en faire des adjoints à part entière reste entier et dépend maintenant de la volonté du maire, cela ne semble pas évident pour M Blanc qui campe toujours sur ses apriorismes de dirigeant municipal autoritaire.
Les élus ont complété toutes les commissions municipales, des élus de la minorité sont partis et ils ont été remplacés par nombre de nouveaux élus.
Pour l'élection des représentants à la Communauté de Communes , le maire n'a pas été réélu et la délégation municipale se composera ainsi pour les mois à venir.
• Albert VASSELIN.
• Bernard MORICE .
• Michel ROCFORT.
• Georges BREZELLEC.
• Robert ALLENOU.
• Mariannick KERVOELEN.
Après ce camouflet où l'on ne verra plus notre maire siéger dans sa Communauté de Communes, M Blanc en grand démocrate qu'il est et au mépris des textes a levé la séance prétextant une grosse fatigue.
La suite du conseil à été renvoyée une date inconnue???
Les élus avaient envisagé une telle sortie et c'est pourquoi dès le début de la séance sous huis clos ils sont venus au secours du curé en votant une DM pour changer la chaudière du presbytère qui venait de rendre l'âme.
JOUNENT Michel , adjoint au maire.
2 commentaires:
"Une seul mot:BRAVO à tous les nouveaux élus ainsi qu'à ceux parmi les anciens qui ont choisi la voie de la sagesse après, ne l'oublions pas quand même, des mois de prudent silence.
Il faut maintenant que Dominique Blanc tire enfin les conclusions: soit, et ce serait tout à son honneur s'il veut vraiment le bien de notre commune, il accepte de travailler en confiance avec la nouvelle majorité, soit il démissionne, avant qu'une éventuelle décision préfectorale ne vienne remédier à cette situation de blocage
Sans délégation du maire les 6 adjoints n'ont guère de pouvoirs... C'est peut être regrettable mais c'est comme ça !!! Pour mettre fin à cette situation de blocage il n'y a pas cinquante solutions! Le maire n'entendant pas abandonner aucune de ses prérogatives la seule solution est le rejet du prochain budget primitif. Le préfet pourra ,alors,mettre en route la procédure de dissolution du conseil municipal par le conseil des ministres. Tout le reste n'est que gesticulation inutile ,polémique stérile amenant à des propos proches de la diffamation. Si les élus majoritaires n'entendent pas franchir le Rubicon,du rejet du budget primitif,ils se condamnent à la cohabitation qu'il est stérile d'envenimer à coup d'oukases qui ne sont que coups d'épée dans l'eau .Ah non,ils ont le mérite de faire parler de Saint Quay !
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