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jeudi 18 juillet 2013

100 000 € pour des clopinettes 18/07/2013


CHERCHEZ L'ERREUR !!!


En octobre 2010, suite à la  pression amicale  de  plusieurs de ses colistiers, formant sa garde rapprochée, M le maire dans  un élan irrationnel pour sauver  un commerce de  proximité du Portrieux et pour éviter  le "mitage" d'une  ligne de commerçants, engage la  municipalité  à faire  une dépense de  100 000 €.
Depuis  l'eau a coulé sous  les  ponts, le commerce  de  presse est fermé, le  mitage de  la  ligne des commerçants se  poursuit avec  la fermeture du magasin de  photo, la contrepartie de cet achat  n'est pas remplie (paiement d'un  loyer  à la commune) , la boutique de  presse  découverte dans  un triste état au lendemain de  la transaction  continue  à se dégrader et sans être trop pessimiste, il n'est pas  interdit de  penser que dame "Mérule " invitée sournoise de ce quartier du port, n'envisage  pas de squatter  ce lieu abandonné, sans  lumière, humide  et sans aération . 
En septembre 2013, à l'approche des  prochaines  municipales, Miracle!!! la  place Sainte Anne abandonnée depuis des  lustres  revient  parmi les  préoccupations du maire  et il invite  le conseil municipal  en juillet 2013 à voter  les travaux de rénovation de cette  place transformée en parking,  pour  100 000 €
Alors  naturellement se  pose une question , pourquoi avoir  privilégier  un dossier  mal "foutu" celui de  la boutique de  presse et avoir laissé  à l'abandon cette  place adossée  à la chapelle, elle  même rénovée sous  la  précédent mandature.
Traiter dès  2008 , la rénovation de  la  place  n'aurait posé aucun  problème  et surtout aurait réjoui la  population de ce quartier oublié par  M le maire .
Personne  n'aurait saisi le tribunal administratif pour contester ces travaux.
Cette dépense  complètement inutile de  100 000 € est un véritable scandale et me confirme  que  pour avoir  porté plainte au TA de Rennes  pour faire annuler cette gabegie  sans  l'aide  d'un cabinet d'avocats  parisiens, la justice administrative  prend bien ses aises  pour  procéder au jugement .
J'en suis à plus de  31 mois après le dépôt de  ma  requête visant à annuler  la délibération  votée par  7 conseillers  municipaux sur  17.
Je dis complètement  inutile , tout simplement pour la raison que  la transaction s'est déroulée  trois semaines après la fermeture du commerce.
Retard dans  les travaux, gâchis financier  par le fonctionnement erratique du conseil municipal, commune dirigée  par seulement  le maire et son DGS,  ces travers sont permis dans notre commune pour une  simple réalité;  chaque année sans augmenter  la  pression fiscale,  sans  recourir  à l'emprunt,  la tirelire du casino alimente le quart des recettes de fonctionnement de  la commune.
C'est évident qu'avec  une telle manne financière, il ne faut pas  avoir  inventer le fil à couper  le beurre  pour diriger en autocrate  la  municipalité
Cette  histoire des  100 000 € jetés à la  mer ne  manquera  pas, j'en suis convaincu d'alimenter le débat lors de la  prochaine campagne électorale et elle  permettra aux six élus qui ont autorisé M Blanc à conduire cette  opération,  de s'expliquer  sur  leur conception de  l'usage des deniers  publics.
JOUNENT Michel