DANS SON OFFENSIVE
DE FAIRE FERMER
MON BLOG
en m'attaquant en correctionnel pour trouble
à l'ordre public et pour des
propos diffamatoires envers un fonctionnaire dépositaire de l'autorité publique, Dominique Blanc a plutôt fait chou-blanc.
L'ordonnance de jugement
est particulièrement savoureuse
et le seul désagrément relevé à mon endroit me laisse
pantois.
Et encore nous ne sommes qu'en
première instance.
En oubliant
de s'attaquer aussi à l'auteur du
billet contesté, le maire a créé à terme
un problème entre les deux élus de
l'élection complémentaire de septembre 2012; il le savait , il suffisait
d'attendre et c'est le cas aujourd'hui.
Je me débats seul contre un maire
qui a bien compris que j'étais à
classer parmi ses adversaires
les plus résolus .
Ce n'est pas le cas de ceux qui ont produit le
tintamarre entendu au dernier conseil,
d'autant que ça amuse le
maire, renforce sa combativité
et lui ouvre un boulevard
pour les prochaines
municipales.
Mon Blog dont il est un lecteur assidu lui pose
évidemment des soucis; il devient "vert" devant le lanceur d'alertes que je suis devenu.
Sa citation directe devant la justice atteste qu'il
a voulu en utilisant "la
grosse Bertha nantaise" et surtout en frappant à la caisse*, me faire taire .
Pour mon ego, c'est l'hommage du vice à la vertu.
M Blanc a claironné un peu vite sur son Blog ma culpabilité tout
en sachant que je faisais appel, pas
très "Fair Play " et pas
très prudent de sa part .
Sur les quatre points du billet "Plus dure sera la chute"
publié sur mon blog, les attendus disent
ceci:
- sur le contentieux avec la société SCOBAT, le tribunal accorde l'excuse de bonne foi à M JOUNENT.
- sur le recours au cabinet d'avocats briochins, M JOUNENT apporte la preuve des faits allégués.
- Sur la notification à la société Eurovia du marché d'aménagement du quartier du casino, il est dit que je n'ai pas agi de bonne foi.
- sur l'acquisition du local commercial sur le quai de la République la relaxe du prévenu JOUNENT s'impose.
- le préjudice moral du maire est établi à UN €uro symbolique .
- je suis condamné à une amende de 500 € entièrement assortie de sursis.
- compte tenu du contentieux strictement circonscrit au périmètre de la commune, le tribunal n'ordonne pas la publication de la décision dans plusieurs journaux quotidiens régionaux.
- à titre de réparation complémentaire, dans le mois du jugement définitif la publication pendant quinze jours sur mon blog de la motivation du jugement.
- enfin , il apparaît équitable ( toujours en première instance) d'allouer la somme de 800 € sur le fondement de l'article475-1 à M Blanc.
Je suis parmi les élus un de ceux qui a voulu avec empressement la reprise des
travaux d'aménagement du quartier du Casino, c'est un peu fort
de me voir mêler à ceux qui ont fait appel au TA de Rennes pour s'opposer au commencement des travaux comme la LEQ.
Le 5 octobre sera rendu le
délibéré sur mon appel contre le référé
et cela est dépaysé à Rennes, on y verra alors plus clair.
Une curiosité pour
moi et aussi une leçon, dans
l'ordonnance de jugement du
tribunal correctionnel (10 pages) ,le nom de
l'auteur du billet "Plus dure sera la chute" n 'apparaît qu'une seule fois .
Cela me renforce dans l'idée que si
il y a des coups à prendre,
autant écrire soi même l'objet d'une éventuelle contestation, cela évitera les quiproquos et la rencontre de couards .
JOUNENT Michel , élu qui n'a pas
encore la tête sur le billot .
PS: J'ai déjà dépensé
5 000 € en engageant un avocat
briochin .
le maire de son côté affirme
payer un ténor national du barreau de ses
propres deniers, il ne manquera pas
lui, l'homme d'honneur, de faire
la transparence sur ce sujet.