L'hebdomadaire
"La
presse d'Armor"
vous ouvrira ses pages OU PAS ...
Sur
l'exactitude des faits, peu lui importe la vérité, il faut avant tout vendre du
papier:
- sur la plainte en diffamation contre moi en octobre 2012 portée par l'ancien maire Dominique Blanc, sa rédactrice en chef pense à ce jour que je suis définitivement condamné.
En
attendant, depuis octobre 2012, le journal a
publié plusieurs articulets annonçant ma condamnation définitive pour être
l'éditeur d'un article dont je ne suis pas
l'auteur.
- sur l'affaire de l'achat des murs d'un fonds de commerce de presse, en novembre 2010, l'hebdomadaire a ouvert largement sa publication à l'ancien maire.
Ce
dernier a pu, à loisir expliquer son choix de faire voter la
délibération maintenant jugée illégale; il a pu aussi expliquer, à plus soif , que cette affaire était dominée
par un affrontement entre un requin (
le système bancaire ayant prêté beaucoup d'argent au commerçant ) et un
vautour (un commerçant installé sur le
port d'Armor).
Le
journal a publié aussi le piteux
communiqué de l'association des
commerçants expliquant que l'on ne pouvait que rester " l'arme à la bretelle".
Du requérant, autrement dit de Michel JOUNENT, aucune publication lui demandant
le pourquoi de sa démarche citoyenne.
J'ai
fourni, fin décembre 2010, au journal, copie de mes requêtes (référé et sur le fond au TA de Rennes ).
Le
référé demandait le report de
l'application de la délibération
litigieuse , la requête au fond demandait l'annulation* de la délibération.
Quand je lis
le très petit article annonçant la
justesse de mon recours auprès de la justice administrative, je reste de
nouveau surpris de l'approximation des
faits.
sans la photo , cette information pouvait tenir dans la rubrique "prenez note " entre la Zumba et la messe.
Ma
requête n' a porté que sur la demande d'annulation de la délibération N°10-117.
N'étant
pas docteur es-science en droit administratif, je me suis imaginé à tort que la délibération porteuse de la décision d'acheter les murs du fonds de
commerce devenant nulle , l'acte administratif autorisant l'achat serait cassé.
Dans
sa grande sagesse , le tribunal administratif de Rennes aura pris
43 mois pour établir que ce qui
est permis dans un sens ne l'est plus dans l'autre.
Il
faut passer par une autre juridiction pour annuler l'achat; de l'administratif, il faut
s'adresser au civil!!!
Manifestement, le versement sans cause de 100 000 € au
commerçant représente un avantage injustifié, voire un délit de favoritisme; venant d'un élu, ce genre de situation connaît, pour un recours , une
prescription de 10 ans.
Qu'ont
fait les DGS de l'époque auprès du maire
M Blanc pour le mettre en garde de
l'illégalité de la délibération
et ensuite du versement des 100
000 € alors que l'objet de la délibération -illégale- ne
tenait plus , le commerçant ayant fermé
boutique ???
Dans le nouveau conseil municipal, il demeure deux conseillers de
l'équipe municipale dirigée
par M Blanc qui ont eu
à traiter l'affaire de la boutique de la presse .
- ex-adjoint au maire: M Brezellec Georges qui a choisi de sortir de la salle pour refuser de voter sur un dossier qu'il jugeait prématuré vu la faiblesse de son instruction.
- ex-adjointe au maire: Mme Quéré Isabelle qui, après avoir demandé le report du vote, a ensuite, par fidélité au maire, ce dernier posant en quelque sorte "la question de confiance", voté pour ce fiasco .
Aujourd'hui, le nouveau maire, faisant preuve de lucidité, annonce qu'il ne fera pas appel de la décision du TA de Rennes et qu'il s'en remet dans un premier
temps à la consultation juridique des services de la Préfecture.
Il
est critiquable que le service préfectoral du contrôle de
la légalité des décisions prises par notre municipalité n'est pas vérifié la conformité de la délibération N°10-117.
C'était
pourtant évident qu'elle devait être
rejetée car il ne s'agissait pas en l'occurrence de la création ou l'extension d'un commerce
en zone rurale mais du sauvetage d'un
commerce défaillant auquel bien évidemment le recours au FISAC était
impossible.
Le
TA de Rennes a répondu dans ses attendus à une demande que je
n'avais pas faite et, quand on lit
le glossaire mis à la disposition des
justiciables pour comprendre le
langage bien souvent abscons des juges, on comprend au mot "annulation", comme c'est le
cas pour le délibération N°10-117, la
définition suivante:
*Annulation: anéantissement
de l’acte par le juge.
L’acte est alors censé n’avoir jamais existé et ne peut
en principe produire aucun effet.
Le juge peut décider, en cas de nécessité, de donner à l’annulation un effet différé dans le temps.
Le juge peut décider, en cas de nécessité, de donner à l’annulation un effet différé dans le temps.
Il aurait été
quand même intéressant que "la Presse d'Armor" fasse
entendre le point de vue du maire sortant sur la décision du TA de Rennes lui qui, il y a encore quelques mois, me traitait sur son blog de calomniateur et
surtout lui qui déclarait en novembre 2010:
" est-ce qu'il
ne vaut pas mieux s'attirer des
ennuis en prenant le risque de résoudre
des problèmes plutôt
que ne rien faire".
En juillet 2014, sa
fine stratégie de joueur de casino n'a rien réglé et il a
en perspective maintenant qu'il
est en retraite de la vie municipale, la pratique d'un chemin bordé d'épines.
JOUNENT Michel ,
lanceur d' alerte qui rappelle que les élus
n'ont pas tous les droits même
avec l'accord du conseil
municipal.
pour rappel la délibération annulée,
la discussion au conseil municipal autour de cette délibération est toujours visible sur le site municipal à la date du 29 octobre 2010.
Commentaire de Forest Jean Michel:
En résumé, une situation absurde et immorale ...
J'espère que je ne suis pas le seul à regretter que les 100 000 euros versés par la commune de St Quay-Portrieux à un particulier ne l'aient pas été au service de sa jeunesse, du sport, de la culture et de toute la communauté ...
J'espère que je ne suis pas le seul à regretter que les 100 000 euros versés par la commune de St Quay-Portrieux à un particulier ne l'aient pas été au service de sa jeunesse, du sport, de la culture et de toute la communauté ...
1 commentaire:
En résumé, une situation absurde et immorale ...
J'espère que je ne suis pas le seul à regretter que les 100 000 euros versés par la commune de St Quay-Portrieux à un particulier ne l'aient pas été au service de sa jeunesse, du sport, de la culture et de toute la communauté ...
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