C'est un peuple qui a montré au travers de l'Histoire tout son courage.
Ils sont entrés dans l'Union Européenne en 1981 et ils ont adopté l' €uro en 2001, sur une réalité financière truquée.
Réalité financière arrangée par les dirigeants politiques de l'époque (Karamanlis pour les conservateurs et Papandréou pour les socialistes du Pasok).
Trucage des finances grecques, certifié par la banque américaine J.P Morgan.
Dimanche 5 juin 2015, les grecs feront entendre qu'ils en ont marre d'être tondus par le FMI.
Et comme chante Melina Mercouri .
Si tu aimes les aubaines les problèmes les échecs
Prends le risque et viens vite je t'invite je suis grecque
Je vais te tirer les cartes et dans ta vie je vois
Prends le risque et viens vite je t'invite je suis grecque
Je vais te tirer les cartes et dans ta vie je vois
des voyages , des nuages, des orages avec moi ...
Et comme l'a filmé le mari de Mélina, "Jamais le Dimanche " pour mener le peuple grec à sa mise sous tutelle par l'UE et ses technocrates.
JOUNENT Michel.
Commentaire d'Octave:
Commentaire d'Octave:
Cher Michel, quand tu écris que le FMI
« tond » la Grèce, je trouve que tu verses un peu dans le populisme
mélenchonesque.
La dette de la Grèce
s'élève à 320 Milliards d'Euros, dont
256 pour la zone Euro, la France comptant pour 40 Milliards.
Ces chiffres donnent
le vertige, on nage dans l’abstrait, le
virtuel.
40 milliards, c'est
1,75 fois le PIB grec ce qui ne nous dit rien alors disons plutôt que c'est
presque 3 tunnels sous la Manche, donc à peu près 5 fois la part française dans
cet ouvrage, c'est aussi 100 viaducs de Millau, c'est 6 fois le budget des JO
de 2024 pour Paris.
Cela ne dit toujours
rien ? Alors disons 28 fois le budget annuel de la Région Bretagne.
Ramené à « nos
bourses » cela représente 700 Euros par Français, bébés et vieillards
compris, ce qui ne veut rien dire non plus, alors disons 1100 € par foyer
fiscal, mais comme seuls 53% d'entre eux payent l'impôt, c'est donc un peu plus
de 2000€ par contribuable « contribuant », soit encore les deux tiers
de l'impôt sur le revenu annuel total.
Sauf à imaginer que
la France suive l'exemple grec, cette somme pèsera bel et bien pour chacun
d'entre nous, soit sous forme d'investissements qu'il faudra abandonner, soit plutôt en impôts supplémentaires.
L'émotion semble étreindre
de nombreuses bonnes âmes à l'idée que la Grèce quitte la zone euro mais
franchement, on s'en fout ou plus exactement c'est la meilleure chose qui
puisse arriver car soyons clairs ; la Grèce ne remboursera jamais ces 320
Milliards mais au moins on cessera de l'abreuver de nouveaux crédits, on ne
perdra pas plus.
Il se trouve que
j'ai connu la Grèce non pas par FRAM ou par Carrefour-voyages mais
professionnellement lors de la construction du métro d'Athènes dans les années
90, par un consortium d'entreprises allemandes et françaises. Ce remarquable
ouvrage, réalisé au tunnelier, en grande profondeur afin de tenir compte des
conditions archéologiques était presque intégralement financé par des crédits
français et européens.
J'ai trouvé dans ce
pays des conditions de corruption dignes de certains pays africains que j'avais
connus. Il fallait « arroser » à tous les niveaux pour faire valoir
ses simples droits, depuis l'ingénieur qui certifiait l'avancement mensuel des
travaux, jusqu'à l'aide-comptable qui rédigeait le chèque, en passant par tous
les intermédiaires.
Les sous-traitants
grecs, plus ou moins imposés, étaient d'une inefficacité telle que nos équipes
devaient sans cesse pallier leurs carences, nombre d'employés, eux aussi
« recommandés » se contentaient d'assurer une présence discrète en
échange de leur salaire. Au plan de la sécurité, nous avions dû accepter la
« protection » de certains groupes pour que cessent les incendies
nocturnes d'engins plus ou moins spontanés, ils ne firent pas cesser les vols
mais au moins, les organisèrent.
Les pratiques
négociatrices de Tsipras me semblent être du même acabit.
Commentaire de Forest Jean Michel:
Commentaire de Forest Jean Michel:
"Passant va dire à Sparte que nous sommes
tombés ici pour obéir à ses lois"
Selon notre vision anglo-saxonne et libérale du monde, qui tend à devenir la pensée universelle, c'est entendu le Grec est un arnaqueur.
Il existe cependant d'autres valeurs, bien moins matérialistes, que celles prêchées par les WASP de toutes nationalités et de toutes confessions ....
C'est peut-être ce qu'essaye de nous dire en ce moment le gouvernement grec ...
En attendant, j'ai peur de la remontée de certaines nostalgies : https://www.youtube.com/watch?v=94oj0V_v1xo
Commentaire d'Indigné 22410:
Selon notre vision anglo-saxonne et libérale du monde, qui tend à devenir la pensée universelle, c'est entendu le Grec est un arnaqueur.
Il existe cependant d'autres valeurs, bien moins matérialistes, que celles prêchées par les WASP de toutes nationalités et de toutes confessions ....
C'est peut-être ce qu'essaye de nous dire en ce moment le gouvernement grec ...
En attendant, j'ai peur de la remontée de certaines nostalgies : https://www.youtube.com/watch?v=94oj0V_v1xo
Commentaire d'Indigné 22410:
" Je
n'irai pas contredire ici Octave. Son témoignage vécu pèse bien plus que nos à
priori.
Je veux
simplement regretter la position intransigeante de l'Eurogroupe, et encore plus
du FMI.
Face à un
nouveau gouvernement, dont on pouvait espérer qu'il prenne, pour une fois, des
mesures moins clientélistes que ses prédécesseurs, ces institutions n'ont
de cesse que de vouloir imposer le même remède que celui qui depuis 5 ans a
prouvé son inefficacité.
Pire, le peuple
Grec que dont on peut dénoncer les travers, mais dont on ne peut nier les
efforts depuis 5 ans, se retrouve avec encore plus de dettes qu'au début de la
crise.
Par contre, les
banques, Allemandes et Françaises notamment, se font bien engraissées de taux
d'intérêts dopés.
Alors on
comprend leur exaspération de se retrouver face à un mur.
Vous comme moi,
quand notre médecin n'arrive pas à nous soigner, nous en consultons un autre.
On ne peut que
souhaiter au peuple Grec de retrouver une meilleure santé, en la confiant au
praticien de son choix ..."
3 commentaires:
Cher Michel, quand tu écris que le FMI « tond » la Grèce, je trouve que tu verses un peu dans le populisme mélenchonesque.
La dette de la Grèce s'élève à 320 Milliards d'Euros, dont 256 pour la zone Euro, la France comptant pour 40 Milliards.
Ces chiffres donnent le vertige, on nage dans l’abstrait, le virtuel.
40 milliards, c'est 1,75 fois le PIB grec ce qui ne nous dit rien alors disons plutôt que c'est presque 3 tunnels sous la Manche, donc à peu près 5 fois la part française dans cet ouvrage, c'est aussi 100 viaducs de Millau, c'est 6 fois le budget des JO de 2024 pour Paris.
Cela ne dit toujours rien ? Alors disons 28 fois le budget annuel de la Région Bretagne.
Ramené à « nos bourses » cela représente 700 Euros par Français, bébés et vieillards compris, ce qui ne veut rien dire non plus, alors disons 1100 € par foyer fiscal, mais comme seuls 53% d'entre eux payent l'impôt, c'est donc un peu plus de 2000€ par contribuable « contribuant », soit encore les deux tiers de l'impôt sur le revenu annuel total.
Sauf à imaginer que la France suive l'exemple grec, cette somme pèsera bel et bien pour chacun d'entre nous, soit sous forme d'investissements qu'il faudra abandonner, soit plutôt en impôts supplémentaires.
L'émotion semble étreindre de nombreuses bonnes âmes à l'idée que la Grèce quitte la zone euro mais franchement, on s'en fout ou plus exactement c'est la meilleure chose qui puisse arriver car soyons clairs ; la Grèce ne remboursera jamais ces 320 Milliards mais au moins on cessera de l'abreuver de nouveaux crédits, on ne perdra pas plus.
Il se trouve que j'ai connu la Grèce non pas par FRAM ou par Carrefour-voyages mais professionnellement lors de la construction du métro d'Athènes dans les années 90, par un consortium d'entreprises allemandes et françaises. Ce remarquable ouvrage, réalisé au tunnelier, en grande profondeur afin de tenir compte des conditions archéologiques était presque intégralement financé par des crédits français et européens.
J'ai trouvé dans ce pays des conditions de corruption dignes de certains pays africains que j'avais connus. Il fallait « arroser » à tous les niveaux pour faire valoir ses simples droits, depuis l'ingénieur qui certifiait l'avancement mensuel des travaux, jusqu'à l'aide-comptable qui rédigeait le chèque, en passant par tous les intermédiaires.
Les sous-traitants grecs, plus ou moins imposés, étaient d'une inefficacité telle que nos équipes devaient sans cesse pallier leurs carences, nombre d'employés, eux aussi « recommandés » se contentaient d'assurer une présence discrète en échange de leur salaire. Au plan de la sécurité, nous avions dû accepter la « protection » de certains groupes pour que cessent les incendies nocturnes d'engins plus ou moins spontanés, ils ne firent pas cesser les vols mais au moins, les organisèrent.
Les pratiques négociatrices de Tsipras me semblent être du même acabit.
Octave
"Passant va dire à Sparte que nous sommes tombés ici pour obéir à ses lois"
Selon notre vision anglo-saxonne et libérale du monde, qui tend à devenir la pensée universelle, c'est entendu le Grec est un arnaqueur.
Il existe cependant d'autres valeurs, bien moins matérialistes, que celles prêchées par les WASP de toutes nationalités et de toutes confessions ....
C'est peut-être ce qu'essaye de nous dire en ce moment le gouvernement grec.
En attendant, j'ai peur de la remontée de certaines nostalgies : https://www.youtube.com/watch?v=94oj0V_v1xo
" Je n'irai pas contredire ici Octave. Son témoignage vécu pèse bien plus que nos à priori.
Je veux simplement regretter la position intransigeante de l'Eurogroupe, et encore plus du FMI.
Face à un nouveau gouvernement, dont on pouvait espérer qu'il prenne, pour une fois, des mesures moins clientélistes que ses prédécesseurs, ces institutions n'ont de cesse que de vouloir imposer le même remède que celui qui depuis 5 ans a prouvé son inefficacité.
Pire, le peuple Grec que dont on peut dénoncer les travers, mais dont on ne peut nier les efforts depuis 5 ans, se retrouve avec encore plus de dettes qu'au début de la crise.
Par contre, les banques, Allemandes et Françaises notamment, se font bien engraissées de taux d'intérêts dopés.
Alors on comprend leur exaspération de se retrouver face à un mur.
Vous comme moi, quand notre médecin n'arrive pas à nous soigner, nous en consultons un autre.
On ne peut que souhaiter au peuple Grec de retrouver une meilleure santé, en la confiant au praticien de son choix ..."
Enregistrer un commentaire