- AU DEBUT , en 2014 notre maire était enthousiaste pour la mise en service du parc éolien de la baie de Saint Brieuc prévu pour 2020.
Notre maire présentait alors ce projet dans sa plaquette électorale de la manière suivante:
et maintenant, c’est la mer qu’ils veulent privatiser!
L’octroi d’une partie du domaine public maritime dans la baie de Saint-Brieuc au géant espagnol Iberdrola, qui veut y construire 62 éoliennes, déchaîne les critiques.
- parce que le groupe a mauvaise réputation ;
- parce que les pêcheurs vont en pâtir ;
- parce que la faune et la flore marines sont menacées ;
- et parce qu’il s’agit de l’accaparement d’un bien commun qui devrait être inaliénable."
Suivi d'un interview du maire de Saint Quay Portrieux:
La position de Thierry Simelière, maire de Saint-Quay-Portrieux et par ailleurs vice-président de Saint-Brieuc-Armor-agglomération chargé de la politique de la mer, des activités portuaires et de la plaisance, et conseiller délégué mer et littoral au Pays de Saint-Brieuc, est très révélatrice du durcissement progressif de nombreux élus locaux qui ont accueilli le projet sans a priori, et même de manière plutôt favorable, avant de devenir de plus en plus inquiets : « Il y a plus de dix ans, affirmer l’indépendance énergétique de la région Bretagne, créer une filière énergies marines renouvelables et booster l’économie de la baie de Saint-Brieuc par le choix d’entreprises du territoire et des formations pour des emplois pérennes permettaient de consolider l’adhésion plutôt collective au futur projet de parc éolien. Mais en 2020 le compte n’y est pas », nous a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « La marche forcée et subie pour un parc éolien, le plus cher du monde, financé par les contribuables, rend la situation anxiogène pour les professionnels de la pêche et rend exigeants les élus du territoire. Aussi, revoir le calendrier, réévaluer les fondamentaux de ce projet et les incidences économiques positives et négatives est d’une actualité urgente avant une rupture plus violente. Le pacte de confiance avec Ailes marines et la région Bretagne doit être rétabli. »
En attendant la base de maintenance se construit à Lézardrieux, les travaux sont importants , l'amodiation des terrains au bas de la rue Georges Brassens est fixée pour commencer à cinq ans et il est difficile d'imaginer que la base de maintenance revienne un jour à Saint Quay Portrieux.
A Erquy ( 22 ), l'atterrage des câbles électriques se termine pour conduire la production des éoliennes au réseau général , pour la gène occasionnée à la commune , elle recevra 2.5 millions d'euros.
A Brest (29) la construction des supports d'éoliennes pour le projet de la baie de Saint Brieuc a commencé.
Au Havre ( 76 ), dans une année sera construite une usine pour réaliser les nacelles, les pales et la partie génératrice des éoliennes.
Aussi il apparait de plus en plus hasardeux d'imaginer , de croire surtout après la réponse hautaine du Président de la République sur une demande d'arrêt que le projet de la réalisation d'un parc d'éoliennes dans la baie de Saint Brieuc soit jeté aux orties.
A Saint Quay Portrieux avec la manière dont notre maire s'est impliqué (un jour OUI, un jour NON) dans le projet du parc éolien la situation tourne à la fable de la Fontaine celle contant l'aventure malheureuse de "la laitière (Perrette) et le pot au lait", autrement dît les belles promesses électorales rêvées s'envolent et la commune continue à s'étioler surement.
JOUNENT Michel.
Commentaire de Gicquel Barthélémy:
" La détermination du Maire et son expertise maritime ne sont plus à démontrer, comme vice-président du département il a voté pour la construction d'un quatrième quai au port du Légué, mais comme vice-président de l'agglomération il a voté contre....Il a affirmé vouloir la maintenance éolienne au port d'Armor, mais a voté, en tant que vice-président du département, pour l'installation d'ailes marines à Lézardrieux... il a rejoint les pêcheurs pour refuser le champ éolien, mais en tant que vice-président de l'agglomération , il rejoint les autres élus qui réclament une meilleure répartition des "royalties" provenant de l'exploitation...
Le grand écart, une spécialité municipale".
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