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jeudi 30 juin 2011

vidéo et caméras 30/06/2011

MAIS QUE FAIT LA POLICE!!!




Sous la précédente municipalité, la police municipale était forte de quatre agents et d'un chien...policier.
Déjà à l'époque, devant les incivilités commises, des quinocéens s'interrogeaient à voix haute." Mais que fait la police".
Pour des raisons budgétaires, M blanc s'est séparé de deux agents et a fait adopter le chien , il ruinait la municipalité par son goût immodéré du "canigou".
Les CRS surveillaient les plages pendant la saison estivale , suite au désengagement de l'Etat, le maire les a remplacé par des bénévoles du SDIS, incapables malheureusement de se faire respecter.
Les temps ont changé, on a à faire à une population notoirement plus agressive pendant les vacances d'été et l'incivilité de laisser errer les chiens sur la plage en est un exemple.
Face aux derniers actes de vandalisme commis sur des véhicules stationnés sur la partie basse du Bd Foch, M Blanc a sorti son arme fatale...la vidéo surveillance.
Il a fait voté pour un budget de 100 000 € l'installation de 10 caméras vidéo.
Cinq sont déjà en fonctionnement et étrangement la partie de rue où se produisent régulièrement des dégâts sur des voitures n'a pas vu l'installation de ces matériels de surveillance.
Les mois à venir nous dirons si ce système de repérage et la position des caméras ont été judicieux et combien coutera la présence permanente d'un agent de la commune devant l'écran de contrôle 24/24 heures pour que  le dispositif  soit valable!!!
Mais surtout si ce moyen se montre dissuasif pour lutter contre la délinquance.
En attendant, n'est il pas urgent de renforcer les soirs de WE par une présence policière la sécurité des rues de notre cité ???

COULANGEON jean françois



mercredi 29 juin 2011

demi-mandat 6éme partie 29/06/2011




sixième  partie



BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.



RELOGEMENT DU C.L.J ( Centre de loisirs des jeunes )


La réhabilitation du Centre des Congrès a nécessité le relogement du Centre des Loisirs de Jeunes (C.L.J ), hébergé provisoirement sur la plage du Casino et dans un local de l'enseignement privé.
M Blanc s'est d'abord engagé à construire un local en bord de mer en oubliant superbement la loi "Littoral", à moins qu'il ne l'ait ignorée? En effet, elle ne permet pas de construire dans la bande des 100 mètres de la laisse de haute mer.
Il a alors envisagé de loger, à nouveau le C.L.J au rez de chaussée du Centre des Congrès rénové, en oubliant cette fois les dégâts inévitables qu'auraient causé les activités du C.L.J ( comme ce fut le cas pour l'ancien Palais des Congrès ) ne serait ce que par la mise à l'abri du matériel, notamment des moteurs hors bord.
Face aux critiques M Blanc qui aurait bien sûr aimer faire " autrement" suivant son expression favorite, a finalement repris l'idée de la précédente municipalité de reloger le C.L.J dans la Rotonde (poste de secours ) ce qui permettait d'allier la proximité de la mer et une implantation sur la plage du Casino.
Pour se défendre d'un tel plagiat M Blanc a dit qu'il n'avait trouvé en mairie qu'un dossier vide.
C'est faux pour ne pas dire, malhonnête intellectuellement, (reproche faite par le maire à l'égard de son prédécesseur à propos des travaux supplémentaires de l'aire de carénage ).Après une étude sommaire, ce projet avait été retenu pour le conseil municipal et la procédure d'urbanisme engagée. Une délibération du 7 novembre 2007 en apporte la preuve.
Il était prévu de réaménager le sous-sol et l'étage de la Rotonde pour dégager une surface de 125 m² suffisante pour les besoins du C.L.J, suivant l'estimation de l'ancien directeur du C.L.J.
M Blanc a cru bon d'agrandir le local du premier étage de la Rotonde sans véritable nécessité du moins dans l'immédiat, pour un coût de 365 000 € HT alors que les travaux initialement prévus auraient pu, en partie être réalisés par les services techniques de la ville et la modernisation des sanitaires financée par le Compte spécial du Casino.
M Blanc aurait obtenu des aides de la région, du département et de la Caisse d'Allocations Familiales pour un montant de 118 000 €.
Ces subventions ont elles été effectivement accordées et versées ?
Là encore, les effets d'annonces priment sur la transparence pourtant essentielle en matière financière, ne serait ce que pour apprécier l'évolution de la situation budgétaire de la commune notamment en matière d'endettement.
D'après M Blanc " la Rotonde est l'expression phare et la référence de notre politique des jeunes ".
Car en dehors du C.L.J qui existe depuis près de 50 ans, mais qui fonctionne qu'en période estivale, quelle est l'utilisation de la Rotonde le reste de l'année?
Si l'on en croit les comptes rendus de presse et le peu d'information qui filtrent de la mairie, une douzaine de jeunes à peine fréquenteraient la Rotonde, et encore un jour par semaine pendant la période scolaire , le samedi après midi, avec des plages horaires très limitées.
La participation de 10 € par an demandée aux jeunes devrait permettre de confirmer une telle fréquentation et de ramener, une fois de plus, l'effet d'annonce du maire à la triste réalité des chiffres.
M Blanc aurait mieux fait d'orienter ses efforts vers le maintien de l'encadrement C.R.S du C.L.J qu'avait obtenu son prédécesseur.
Une présence policière, l'été, sur la plage contribuait à assurer la tranquillité publique et à intervenir, en cas de besoin en appui des secours.
Mais il s'agit là , semble t'il, pour M Blanc de questions subalternes, à moins que son carnet d'adresses ne soit pas aussi fourni qu'il nous le laissait entendre pendant la campagne électorale.
En définitive le relogement du C.L.J est l'expression même, mais ce n'est pas la seule, d'une démagogie électoraliste qui conduit à des réalisations mégalomaniaques.
La politique est non seulement l'art de gérer la cité mais aussi l'art des choix dans l'intérêt des citoyens.
Les quinocéens aujourd'hui peuvent légitimement se poser, à l'inverse la question de savoir s'ils ont fait le bon choix dans l'intérêt de la Cité, en choisissant M Blanc pour la gérer .

LAMBOTTE gérard                                                                           JOUNENT  michel


NB : En début d'année, le  maire   a  produit une note indiquant le  planning prévisionnel  des réunions du conseil municipal,  il sera difficile  de  le respecter, la vie de  la  municipalité étant ce qu'elle est.
le conseil municipal prévu au   6 juillet est déplacé au  8, que  l'on se  le dise. 

lundi 27 juin 2011

information 27/06/2011

COMPLÉMENT D'INFORMATION






Ou ce que vous auriez aimé savoir sur la vie municipale et que le blog municipal passe sous silence ou presque!!!
Sur la rue Clemenceau (quartier du Portrieux ): le bas de la voirie est en pleine rénovation - pose de barrières, pose de candélabres pour suspendre des pots de fleurs, installation de bacs à fleurs sur les barrières.
Cette partie de la rue en avait bien besoin, ces travaux rendent les trottoirs praticables pour les piétons, organisent le stationnement des véhicules.
La partie de la chaussée comprise entre le quai et la rue du Commerce est mise en sens unique dans le sens montant, est-ce une mesure durable ou passagère ?
Cet agencement rend cette artère au trafic important bien plus agréable, il ne manque plus qu' à organiser la propreté du lieu et des rues adjacentes.
Il y avait deux boucheries à Saint Quay , ce n'est plus vrai, celle de la rue du Commerce est fermée depuis plusieurs mois.
La boucherie de la rue du commerce offrait à la population âgée du quartier des repas tout préparés, cela a disparu dans l'indifférence de la municipalité, c'est extrêmement dommage pour ces personnes du troisième âge maintenus à domicile!!!
Il y avait deux charcutiers-traiteurs à Saint Quay, depuis longtemps la boutique de charcuterie de la rue Clemenceau a baissé son rideau, remplacée par une boutique de "fringues", à son tour fermée pour faire place à une pizzéria qui, aujourd'hui, a mis la clé sous la porte.
Il y avait deux poissonneries rue Clemenceau, il n'en reste plus qu'une.
La maison de la presse du quai de la République: bien que les actes d'achat des murs et le contrat de location soient signés, le commerçant à ce jour n'a toujours pas reçu les 100 000 € de sa vente.
Cette situation maintient le commerçant "la tête sous l'eau et l'on sait que l'apnée n'a pas une durée indéterminée ", curieuse manière de sauver ce commerçant.
Sur la vidéo surveillance, sur les dix caméras à mettre en place, cinq sont installées, deux sont prévues pour surveiller le "joujou" du maire le cinéma et, pour les trois autres, ce n'est pas simple de prévoir leur emplacement.
L'éclairage du boulevard Foch est fait de candélabres fixés au mur des habitations , il va falloir sans doute faire comme pour la capitainerie du port d'échouage, implanter des pylônes et prévoir le branchement électrique.
Ce matériel est japonais et, suite aux problèmes que l'on connaît, les caméras sont dans un premier temps fixes sur leur support, il faudra, une fois les éléments les motorisant livrés, réintervenir sur l'installation, la transmission des images se fait par voie hertzienne.
Le blog municipal parlant de la vidéo en date du 24/06/2011 indique que le système sera opérationnel en fin de semaine.... ce n'est pas vrai!!!
Ensuite le blog indique que cet ensemble de caméras permettra de surveiller "jour et nuit "les voies de circulation , alors là, on change de registre; dans un premier temps, on dit enregistrer les méfaits pour les remettre éventuellement à la gendarmerie, maintenant, on surveille 24/24 heures, ce ne sera pas le même coût de fonctionnement.
On revient dans les travers permanents de cette municipalité: études bâclées, investissement toujours en hausse et fonctionnement dépassant les moyens d'une ville de moins de 3 500 habitants.
Le GR 34, à la grande joie des quinocéens et des touristes de passage, est de nouveau praticable , sur sans doute sa partie la plus pittoresque.
Les travaux réalisés bien tardivement sont d'un coût inconnu à ce jour.
Ce sentier, malheureusement, est d'une malpropreté permanente due aux déjections canines, le temps de la prévention est largement dépassé, il faudra bien un jour verbaliser...
De part et d'autre de la table d'orientation, sous le sémaphore, des marches sont beaucoup trop hautes ... Il est temps de lancer une étude pour rendre le cheminement moins difficile pour le troisième âge!!!
La stérilisation des oeufs de goélands semble porter ses fruits, pour la première fois depuis bien longtemps, les toits de la résidence des"mimosas" ne servent plus de pistes d'envol pour les jeunes goélands, la population de ces oiseaux baissera cette année à la grande satisfaction des quinocéens.
 A proximité de l'office du tourisme, un panneau montrant le plan de la ville comporte des publicités de commerces n'existant plus depuis longtemps. est-ce normal ???
Le second appel à candidature pour une délégation de service public pour le cinéma est le résultat de la pression de la majorité des élus sur les choix du maire.
Difficile toujours de comprendre pourquoi le premier appel d'offre est resté "en rade".
mais la lecture de ces deux appels fait apparaître de curieuses différences: la salle passe de 193 places à 180 ? La durée de la délégation de 5 ans passe maintenant à un temps variable qui pourrait être inférieur et, pour rester sur les principaux points de ces appels, la redevance due à la commune qui était de 1 500 € mensuel varie maintenant de 1 000 à 1 500 €.
Au conseil, ce second appel d'offre va encore attiser les points de vue contradictoires des conseillers municipaux.
Le Centre des Congrès a été réouvert pour "les océaniques ", les travaux de rénovation ne sont pas terminés, la commission de sécurité est-elle passée??? En attendant, la transformation de l'appartement des gardiens en salle des associations provoque un différent entre le syndicat des copropriétaires de la "Résidence des îles" et la mairie.
Les deux parties n'envisagent pas le droit de passage de la même manière, pour le syndic, laisser passer un couple de gardien, ce n'est pas pareil que de laisser passer de nombreuses personnes se rendant dans cette nouvelle salle des associations.
La salle de remise en forme, sis au coin de la rue du Commerce et de la Victoire, rencontre des difficultés pour poursuivre ses activités, la propriétaire de la salle n'est pas disposée à renouveler le bail de location, la municipalité ne semble pas prendre en compte l'éventuelle disparition de cette activité qui regroupe de nombreux adeptes.
C'est un lieu de culture, sans doute physique, mais qui mérite aussi la considération des élus qui affirment que la culture n'a pas de prix.
                   

Ah ! si nous avions un maire, pas seulement un sportif sur le terrain de golf ou sur les courts de tennis, mais un élu se déplaçant à pied dans la ville, il pourrait à chaque coin de la commune s'entretenir avec ses concitoyens et prendre la mesure des problèmes que ces derniers rencontrent.
Hélas, ce n'est pas le cas , M Blanc n'est même pas allé à la rencontre des propriétaires des véhicules saccagés , cela en dit long sur son rapport avec les quinocéens.
Le prochain conseil municipal du 6 juillet arrivera t-il à se sortir de ses difficultés récurrentes?
Ce ne sera pas aisé , le conflit entre les personnes paraît si profond.

JOUNENT michel

dimanche 26 juin 2011

demi-mandat 5ème partie 27/06/2011




cinquième  partie.


BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.

LE CENTRE DES CONGRÈS.

M Blanc, pendant la campagne des municipales, a très largement critiqué le Centre des Congrès en précisant que "la question de son usage n' a pas été posée, il ne sert qu'à des mariages ou des expositions".
Il faut rappeler que la commission de sécurité avait demandé la fermeture du Centre des Congrès qui n'était plus aux normes.
La municipalité précédente avait donc rapidement entrepris la réhabilitation de ce bâtiment communal pour un montant des travaux de 1 780 000 € HT subventionnés à 50%.
A mi-mandat, fin 2004, cette réhabilitation était largement engagée avec le souci de réaliser un équipement polyvalent à usage social, associatif et économique; polyvalence indispensable dans une ville de moins de 3 500 habitants, pour répondre aux besoins de la population et limiter le déficit d'exploitation.
Au delà des mariages et des expositions, de nombreuses manifestations, séminaires, assemblées générales... ont eu lieu.
Les organisateurs ont estimé que de par sa situation, sa fonctionnalité et sa polyvalence, le Centre des Congrès est un excellent outil.
Ouest-France du lundi 27 Octobre 2008 souligne que "Les Maires des Côtes d'Armor ont apprécié le Centre des Congrès et son environnement sur façade maritime".
C'est bien sûr pour des raisons purement électorales que M Blanc a critiqué, un peu vite, l'utilisation de cet équipement.
Paradoxalement, après l'incendie du Centre des congrès, M Blanc s'est dit désolé de devoir annuler l'exposition "les Océaniques", initiative de la précédente équipe municipale d'une manifestation phare hors saison.
Comme quoi, la démagogie électoraliste ne résiste pas à l'épreuve des faits ou aux réalités de terrain.
Il aura fallu attendre un an pour que le Centre des Congrès soit, en partie seulement, remis en état après cet incendie.
Mais pour autant, quelques questions demeurent sans réponse quant à l'origine de l'incendie et à la prise en charge financière des travaux d'un montant de 700 000 €.
Sur l'origine de l'incendie, deux thèses s'affrontent:
Pour M Blanc, le feu a pris dans le logement du gardien, pour d'autres, il aurait pris dans le bureau attenant à ce logement, partie intégrante du Centre des Congrès.
Sur ce point, les résultats de l'enquête de gendarmerie ne sont pas connus.
Ce qui l'est par contre, ce sont les courriers du gardien (l'un a d'ailleurs était lu en séance publique du conseil municipal) au maire pour lui signaler les disfonctionnements du système de sécurité, lettres restées sans réponses et sans effets.
Les compagnies qui assurent le logement du gardien et le Centre des Congrès lui- même, attendent sans doute de connaître la localisation du départ de feu pour savoir qui doit prendre en charge le sinistre.
A moins qu'elles ne cherchent à s'exonérer de leur responsabilité dans un cas comme dans l'autre en mettant en avant une faute de la commune et de son maire.
Ce qui pourrait expliquer le silence de M Blanc sur le financement des travaux dont le coût pour l'instant repose intégralement sur le budget communal.
Une fois de plus, retards et absence de transparence sont les maîtres mots de la gestion du maire dans un domaine qui devrait lui être familier puisque c'est celui de l'assurance, dont il est professionnellement issu.

LAMBOTTE gérard                                                                          JOUNENT michel


vendredi 24 juin 2011

nid de serein 25/06/2011



"VOL AU-DESSUS D'UN NID DE SEREIN"






Le conseil municipal ne s'est pas honoré en votant la réfection des impasses de La Grève Gicquel et de la rue Beaudrit.
Ces deux voiries n'offrent aucun intérêt, sinon abriter les résidences du maire et de son alter ego dans la construction d'un cinéma démesuré, M Ciné Stké.
Il existe dans les trois quartiers formant notre ville des rues anciennes et pittoresques
bordées de jolies maisons qui méritent l'effacement aérien de l'alimentation électrique et téléphonique et qui méritent surtout de revoir l'assainissement et l'état de leur chaussée.
Jadis , on avançait que les cordonniers étaient souvent les plus mal chaussés, ce n'est plus le cas aujourd'hui à Saint Quay, notre maire, maître de la vie municipale a eu "l'aplomb" de commencer ces travaux de terrassement et d'effacement des fils aériens par sa rue et celle de son compère "le cénéphile".
La première partie des travaux a été réalisée en janvier 2011, la seconde est en chantier en cette fin de mois de juin (enrobée, assainissement et réfection des trottoirs).
Ne reste plus qu'à dérouler sur cette chaussée refaite à neuf le tapis rouge qui mènera au cinéma, le jour ( encore incertain ) de son inauguration, et cela dans un climat qui rappelle le "Festival de Cannes" dixit M Blanc.
Elle était bien naïve notre amie la conseillère municipale Jeanne Lucas en posant la question lors du conseil  du 14/01/2010 : "pourquoi ces rues ?" et notre maire dans la sérénité qui a toujours été la sienne, lui avait répondu "il faut bien commencer par quelque part"!!!
Si demain les artisans d'une manifestation contre la destruction du minigolf arrivent à leur dessein, il serait amusant qu'ils fixent le départ de la manif de la rue de M le maire jusqu'à l'hôtel de ville de M le maire.
Quelle outrecuidance d'avoir commencé à embellir la ville par des travaux de votre propre rue d'habitation M le maire!!!
Un tel goût de soi et l'oubli d'avoir le goût des autres devrait conduire notre maire prochainement à faire de sa rue et celle de M Ciné Stké des voies privées surveillées par des caméras vidéo.

JOUNENT michel

mercredi 22 juin 2011

interview dans la presse d'Armor 23/06/2011

M BLANC, UN MAIRE SEREIN ...
MAIS SURTOUT UN ROUBLARD !!!

Dans "la Presse d'Armor", on peut lire cette semaine une interview de notre maire.
Les propos recueillis sonnent faux, M Blanc travestit la réalité, il avance des contrevérités pour ne pas dire des mensonges.
A mon sens, il prend les quinocéens pour des "gogos".
A mi mandat: il affirme s'inscrire dans le respect des engagements pris par la liste (toute entière ?) "Autrement" et rappelle, avec sa modestie maintenant connue des quinocéens, qu'il a appliqué sa vision stratégique pour rendre la ville plus attractive en développant l'accueil, l'aménagement et l'animation.
Sur ces trois points , il est grand temps que M blanc réside tout au long de l'année à Saint Quay Portrieux , cela lui évitera de travestir la réalité de notre commune et lui fera admettre que rien ne s'est amélioré depuis plus de trois ans .
Sur la zizanie: au sein de son équipe municipale, il déplace le problème en parlant de certains élus qui n'aiment pas la concertation ?
Quelle concertation? Celle d'un ring avec son deuxième adjoint, celle des tribunaux administratifs avec son quatrième adjoint, celle de retirer des délégations de signature à des adjoints dans le plus parfait arbitraire, celle du mépris envers les élus réfractaires à ses méthodes de management pour diriger la municipalité.
M Blanc oublie un peu vite que cette liste est le fruit de sa volonté en tant que leader de la liste "Autrement " et qu'il oublie beaucoup trop vite que l'hétérogénéité de sa liste est de sa seule responsabilité.
Sur le reproche de décider seul: il faut vraiment avoir du culot pour affirmer qu' à chaque fois que les élus demandent plus de connaissance des dossiers en cours, ils sont satisfaits
On croit rêver...L'aire de carénage, l'affaire de l'incendie du Centre des Congrès,  l'extension du CLJ,  l'achat des murs de la boutique de presse entre autres, ont été traités par le maire seul...
Le maire a de gros problèmes avec ses directeurs généraux des services, 5 depuis mars 2008.
Aujourd'hui, M Blanc découvre les vertus d'une opposition structurée au sein de l'assemblée municipale, il s'est pourtant résolument opposé à cette éventualité après le premier tour des municipales en mars 2008, en disant haut et fort qu'une opposition finit toujours pas être négative et qu'il voulait voir élire sa liste complète.
Quel visionnaire !!!
Sur le cinéma: c'est sur ce dossier que tout un chacun s'intéressant à la vie municipale découvre la vraie nature de M Blanc , c'est un cachottier et, sur ce projet, il n'en a fait qu'à sa guise; il a oublié que le cinéma était classé, il a envisagé de transformer la salle en déplaçant la position de l'écran, il a mené des démarches infructueuses auprès des autorités de tutelle, il a oublié sa promesse de maintenir le théâtre, il s'est bien gardé de réaliser un sérieux diagnostic sur l'état des lieux et pour ce qui concerne le coût de cette construction, on est passé de 750 000 € à 1 300 000 € HT et pour le coût de fonctionnement, on est dans le brouillard le plus total.
Le maire a été mis par deux fois en minorité dans cette affaire, l'honnêteté aurait voulu que dans cette interview fleuve il en dise quelque chose.
Mais chez un dirigeant autoritaire , cette expression de la démocratie n'a que peu d'effet sur notre premier magistrat.
Sur la perte de confiance: M Blanc affirme toujours en parlant du cinéma que c'est un sujet complexe, que beaucoup d'élus ne connaissent pas le sujet , qu'ils ne veulent rien entendre .
On est là au coeur du problème de confiance entre les élus et surtout la démonstration que lorsque l'on n 'informe pas les conseillers, le doute et la méfiance s'installent.
Quant à la menace que les élus récalcitrants aux décisions du maire auront à rendre des comptes à la population sur l'ouverture retardée du cinéma, c 'est grotesque.
Au train où est menée cette affaire, les rôles seront peut être inversés d'ici peu , les quinocéens commencent à se lasser des gesticulations de cette équipe dite" Autrement".
Le départ de l'institut Kerbeaurieux: tout semble plié et le devenir des terrains libérés est aujourd'hui du domaine de toutes les conjectures , c'est un dossier lourd et sous d'autres cieux, il demanderait le travail de tous les élus.
L'aménagement autour du casino: affirmer que les travaux ont déjà commencé par le renforcement du réseau haute tension et bientôt de l'assainissement et de la fourniture de l'eau est plus que téméraire, la population est hostile à la transformation de ce quartier ,il faudra bien en tenir compte, M Blanc, plus de sept cents citoyens ont signé une pétition hostile à votre projet dans une ville où l'on compte 2200 électeurs... ce n'est pas rien!!!
L'aménagement des jardins du Portrieux: même problème que pour le quartier du casino, la population riveraine veut intervenir dans le projet, une pétition circule, elle aussi hostile au projet municipal, mais là aussi, notre maire dans la peau de son prédécesseur Delpierre veut marquer son passage à la mairie par des travaux "titanesques" et ruineux demain pour les finances locales .
Sur la médiathèque: dans le programme de la précédente municipalité, il existait un projet d'installer la médiathèque dans les bâtiments de la salle Yéyé et les élus d'alors savaient que les conditions d'installation dans ce bâtiment classé étaient de respecter la classification.
Inutile de chercher midi à quatorze heures, il suffit de tomber en accord avec le responsable des monuments classés.
La rénovation des services techniques: l'ancienne communauté de communes avait décidé la construction d'une caserne unique de pompiers, à peine élue, la nouvelle communauté est revenue sur cette décision, les équilibres politiques ayant changé, on s'est empressé de faire plaisir au nouveau maire de Binic (amis de M Raoult), en construisant une antenne sur son territoire et en ce qui concerne la caserne de St-Quay, simplement il est prévu de la rénover. Ces travaux ont pris du retard et d'après le président de la communauté de communes, c'est dû à l'absence du vote du PLU de notre commune.
Le projet de thalasso: là, on est vraiment dans le déni de la réalité quand M Blanc dit "Nous n'avons jamais parlé de thalasso mais de balnéo".
Il suffit de se reporter au blog du candidat Dominique Blanc et de consulter une vidéo mise en ligne à la date du 7 octobre 2007.
On y entend M Blanc, interviewé par Mme Quéré, expliquer que depuis deux ans, il réfléchit avec ses amis pour construire sur l'emplacement des bâtiments de la congrégation religieuse, un centre de thalassothérapie dans un projet très important alliant commerces et logements sociaux.
Virement de position, le maire envisage un concept alternatif à la thalasso, il revoit son projet qui ne s'adresserait plus qu'à des touristes de  passage pour quelques jours.
Jusqu'où pouvons-nous prendre encore au sérieux notre maire sur ses revirements permanents?
Quant à l'absence d'inquiétude: sur la poursuite de sa mandature et des projets en cours, M Blanc semble bien présomptueux: les nuages s'accumulent, les rancoeurs s'amoncellent, sa majorité s'étiole et il est bien hasardeux de prévenir un avenir serein pour notre matamore.
Après cette pleine page dédiée à l'évocation de son demi mandat, M blanc même souriant a dans ses réponses de quoi inquiéter les quinocéens sur sa capacité à rendre la cité meilleure à vivre .

JOUNENT michel

mardi 21 juin 2011

délinquances 21/06/2011

TOUT VA DE MAL
EN PIS À SAINT QUAY !!!




Sauf la presse locale et régionale qui connaît de beaux jours avec les conseils municipaux houleux montrant qu'il n'y a plus de pilote à la tête de la municipalité et une image désastreuse de la ville par la multiplication des actes de délinquances, il faut arrêter de parler d'incivilités quand, dans la nuit de samedi à dimanche 19 juin 2011, plus de vingt voitures ont été vandalisées.
Incivilités laissent entendre une absence de politesse ou une manière peu courtoise de vivre ensemble, on en est plus là à Saint Quay Portrieux.
Depuis plus de trois années et cela coïncide avec l'arrivée du nouveau maire de la ville, des dégâts très importants sont commis sur des véhicules légers .
Incendies de voitures et propagation du feu sur les résidences bordant la chaussée, bris de glaces , de serrures, lacérations des sièges et la dernière imbécillité aura été de desserrer les freins de parking pour que les voitures dans la pente de la rue percutent d'autres véhicules à l'arrêt.
Ce n'est plus tirer la langue aux passants où tirer les sonnettes en partant en courant , les dégâts provoqués sont très importants, la partie "franchise" de l'assurance et la vétusté des voitures privent la plupart du temps les victimes d'une indemnisation correcte.
Et quand les forces de gendarmerie identifient, comme il y a quelques temps, un ou des coupables, au jugement, on apprend qu'ils sont dépressifs et qu'ils sont insolvables.
Après les incidents de l'été dernier et la réalisation d'une pétition de riverains mécontents , le maire a sorti l'arme absolue, la vidéo protection avec l'installation de dix caméras fixes dans la ville.
Une année pour réaliser cette promesse au coût comme pour les autres réalisations municipales à géométrie variable et pour faire fonctionner ce système, une inconnue de taille, la dépense et le nombre de personnes traitant l'enregistrement de cette vidéo surveillance. Je l'ai déjà écrit et d'autres l'ont souligné , toute visualisation de méfaits autrement qu'en temps réel avec intervention de la police ou gendarmerie ne sert pas à grand chose, les caméras fixes seront vite repérées et je passe sur l'accessibilité de leur alimentation électrique.
Bref, le maire n'en fait qu'à sa tête, M Blanc voulait toujours dans ses promesses revoir l'organisation et les missions de la police municipale en donnant priorité au terrain, il voulait revoir les effectifs pendant les périodes touristiques et puis, en grand visionnaire de la sécurité, il voulait créer un poste de police visible et hors des murs de l 'Hôtel de ville.
Aucune de ses promesses n'est tenue, par contre, dans son projet d'aménagement du quartier du casino, il supprime l'annexe de la gendarmerie pour la mettre où? allez comprendre...
Le blog municipal ne relate pas les mises en minorité du maire par son conseil municipal ( deux fois en quinze jours ) et bien sûr passe sous silence les actes de délinquance dans la ville , c'est oublier que tout finit par se savoir .
M Blanc proposait en 2007 de soulever la chape de plomb du silence municipal de la précédente municipalité , aujourd'hui il en est à demander au porte parole des voitures saccagées de ne pas rapporter ces événements à la presse pour ne pas ternir l'image de notre station balnéaire .
Ce qui ternit le renom de cette gentille ville touristique , c'est le pilotage de la municipalité à très courte vue par le maire et ses derniers fidèles.

JOUNENT michel
NB:Les gens du voyage installés sur le terrain mitoyen au nouveau cimetière, grâce à la bienveillance de M Blanc sont repartis vendredi 17/06/2011 en respectant la convention établie, le terrain et les installations sanitaires étaient dans un état correct, reste à connaître les frais engendrés par ce campement et les sommes payées pour "louer "ce terrain.

jeudi 16 juin 2011

cinéma , vidéo...17/06/2011




LE CINÉMA ET LA VIDÉO SURVEILLANCE.







Deux projets démesurés pour notre commune de 3 200 habitants.
Ils sont le résultat de l'exercice solitaire du pouvoir de décision du maire sur la municipalité.
Ils sont en cours de réalisation pour la vidéo surveillance et en phase de finition pour le cinéma.
Au moment où le maire présente l'addition à son conseil , ça tousse dans les rangs.
La toux est si forte que, par deux fois, les irrités des voix respiratoires ont mis le maire en minorité.
Apparemment notre premier magistrat est vacciné contre l'épidémie qui se développe au sein de l'assemblée municipale, il a en plus des problèmes de surdité.
Tout semble glisser sur sa personne, rien ne semble ébranler ses convictions et il ne semble pas comprendre que les décisions prises à la majorité des votants du conseil deviennent celles de tous.
Ces deux projets ont plusieurs points en commun:
Ils représentent un investissement variable, toujours en hausse pour cause d'études bâclées.
Ils annoncent un fonctionnement en déficit chronique.
Le cinéma est à la recherche de son public et quand on évoque une fréquentation de 20 000 spectateurs par an , il semble là aussi que les études faites procèdent de " la méthode Coué".
La vidéo surveillance, avec ses 7 ou 10 caméras fixes , amuseront, une fois situées en ville, les délinquants en herbe et ceux plus âgés, ils iront faire "leurs incivilités" ailleurs ou derrière l'objectif et, à part l' enregistrement d'un concours de grimaces , le système de surveillance choisi ne servira pas à grand chose.
Cinéma , caméra, le maire fait une fixation sur le 7ème Art et ignore la multitude de problèmes qui subsistent dans notre ville:
Réseaux d'assainissement, saturation de l'usine de traitement des eaux usées, valorisation du Centre des congrès , participation active dans le syndicat mixte du nouveau port pour que cette "verrue artificielle" fasse partie intégrante de la ville , malpropreté de la ville et en particulier le quartier du Portrieux et puis, à partir de ces constats, que les élus aillent au contact de la population.
Sur le cinéma en 2007, M le maire écrivait sur son blog de campagne des municipales "Saint Quay Portrieux Autrement ":
"Ouvrir le théâtre municipal est urgent car c'est une nécessité d'offrir de façon permanente des spectacles , conférences et séances de cinéma..."
Depuis, il s'est passé trois années et le débours est de 1.3, 1.4 ou 1 500 000 € TTC .
Sur la vidéo surveillance et la sécurité en général,le futur maire proposait en 2007," des nouveaux horaires pour la police municipale, la création d'un poste de police visible et accessible du domaine public".
Depuis on construit, au bout de trois années , une installation coûteuse et peu efficace. G.Lambotte a clairement expliqué , dans le cadre du regard sur la moitié du mandat de M Blanc, que les problèmes de sécurité ne passent pas de cette solution coûteuse de caméras dans la ville avec un examen différé des images enregistrées .
Un premier mât avec sa caméra fixe est installée sur le CLJ, le mât est frêle et la caméra est accessible en passant sur la terrasse du bâtiment.













On peut légitimement se poser des questions sur la pérennité de ce matériel et son positionnement à observer l'enfilade de la rue de la plage et la rue Jeanne d'arc, les problèmes d'insécurité à Saint Quay en fin de semaine, ne sont pas là.

JOUNENT michel

le marchand de journaux 16/06/2011




AH!!! LE CACHOTTIER ...





Le 12 mai 2011 , j'ai adressé un courrier au maire de Saint Quay pour connaître la mise en oeuvre de la délibération N° 10-117 visant à l'achat des murs d'un commerce en difficulté financière, sis quai de la République.
Sous la signature de M Blanc, il m'a été répondu que les pièces demandées de ce dossier comportaient des renseignements d'ordre privé et qu'elles étaient "insusceptibles de communication publique".
Cette réponse a été rédigée et proposée au maire par le Directeur général des services.
Suite à ce refus, je me suis adressé à la Commission d'Accès des Documents Administratifs pour vérifier les allégations de M le maire et de son directeur des services.
La CADA a une antenne en Préfecture des Côtes d'Armor.
Sous la signature du Secrétaire général de la Préfecture des Côtes d'Armor, il m 'a été signifié, ainsi qu'au maire de Saint Quay Portrieux, que les actes et contrats faisant suite à une délibération, en l'occurrence la N° 10-117, étaient communicables... et pan sur le bec.
C'est bien sa vraie nature à M Blanc de travailler ... dans le secret.
Malgré la réticence du secrétaire de mairie à fournir les actes demandés, le maire n'étant pas là, j'ai obtenu, grâce à l'intervention de Mme la première adjointe, les documents attendus.
L'acte de vente est un acte administratif en date du 6 avril 2011, il en est de même pour le bail à usage commercial liant la municipalité au marchand de journaux.
Dans ces deux documents , il n'y a rien qui puissent gêner la vie privée de ces commerçants.
Par contre, pour ceux qui ont montré de la circonspection sur cette opération singulière, ils savent tous que les difficultés de ces commerçants résultent d'un endettement très important et que cette propriété ( boutique et logement ) est hypothéquée.
Deux mois et demi après la signature des actes d'achat et de location, le commerçant n'a toujours pas reçu les 100 000 € de la vente des murs de sa boutique et il n'est pas à ce jour locataire de la municipalité .
La municipalité attend toujours l'enregistrement par le bureau des hypothèques de Saint Brieuc, de l'acte d'achat.
NEUF mois après le vote de la délibération N° 10-117 visant à sauver le commerçant des "vautours et des requins " la situation n'a pas changé pour ce dernier.




C'était bien la peine de se prendre pour Zorro, encore un dossier, M le maire, où vous faites la démonstration de votre inefficacité à dominer les problèmes locaux.
La plainte pour demander l'annulation de la délibération N° 10-117 est toujours en instruction auprès du Tribunal Administratif de Rennes.

JOUNENT michel

mercredi 15 juin 2011

la confusion 15/06/2011

Au conseil municipal du 14 juin 2011,
 LA CONFUSION EST TOTALE!!!




Le maire est de nouveau mis en minorité, son aura disparaît et cette succession de rebuffades discrédite l'image de la municipalité.
Le 1er juin, il était mis en minorité sur la décision modificative du budget annexe d'investissement du cinéma.
Par 9 voix contre 5 et 2 abstentions, il avait dû reconnaître que les travaux de restructuration du cinéma allaient devoir s'arrêter.
Sous d'autres cieux et sous d'autres latitudes, des serviteurs du bien public auraient démissionné, ce n'est pas le genre de M Blanc.
Le maire, pénétré de l'idée que l'on peut revenir sur un scrutin et faire changer le vote d'un ou des colistiers, convoque dare-dare un nouveau conseil municipal pour le vendredi 10 juin 2011.
Mais l'élu quinocéen ne supporte plus le manque de considération, il réprouve le nouvel ordre du jour, les discussions entre le maire et les élus sont maintenant détestables.
Alors, sous le prétexte que ce vendredi soir, veille du pont de la Pentecôte, ses colistiers auraient indiqué leur indisponibilité , nouveau tour de passe-passe , il modifie le jour et l'ordre du jour du conseil et il fixe la date au 14 juin 2011.
Entre temps, son dernier carré de conseillers rameute l'électorat encore fidèle à M Blanc pour faire la claque dans la salle du conseil.
Le maire a mené ce soir un nouveau chantage en affirmant que la réouverture du cinéma était fortement attendue des quinocéens, que ces derniers ne comprendraient pas l'arrêt du chantier et l'immobilisation des fortes sommes déjà engagées.
Il a prévenu les élus, réfractaires à ses choix, qu'ils auraient à répondre de leur position devant la population.
Les débats de ce soir n'ont pas échappé à la règle, c'est la confusion de bout en bout.
On a mélangé allégrement le premier et second point à l'ordre du jour pour finir par affirmer qu'il fallait clore la procédure en cours de la DSP et en lancer une nouvelle.
Ensuite, bon nombre d'élus ont rejeté puis qualifié d'inadmissible la position du maire dans son choix de privilégier l'ouverture du cinéma dans le cadre d'une régie avec un directeur et d'avoir torpiller l'appel à candidature d'une délégation de service publique pour gérer le cinéma Arletty.
G Brezellec, ardant pourfendeur du maire ce soir, dénonçant pêle-mêle sa mémoire sélective, a démontré d'une manière magistrale que l'on pouvait, quel que soit le montant de l'investissement, arriver à des annuités acceptables sur 20 ou 25 ans; par contre, avec la régie annoncée et son directeur, on allait tout de suite vers des sommets de déficit pour chaque année .
Une nouvelle mise en minorité du maire s'est opérée sur la non reconduction du contrat du directeur et, toujours dans la confusion, le conseil a voté pour l'ouverture du cinéma dès que possible.
Mais la surprise du chef allait venir sur le troisième point de l'ordre du jour: la décision modificative portant sur la section d'investissement.
Les élus ont demandé de voter ligne par ligne les demandes de modification , ils ont repoussé par 10 voix contre 7 une multitude d'achat de matériel , de distributeurs de boissons, de confiseries et de pop corn mais surtout, ils ont refusé de voter toujours dans cette même proportion l'achat du matériel informatique , du distributeur de tickets d'entrée, et de logiciels servant à la projection.
Le résultat de ces votes est que le cinéma ne peut pas ouvrir.
Les 10 élus ont montré par leur détermination qu'ils n'étaient pas des girouettes et que le despotisme du maire ne passait plus.
Ces dix élus ont décidé de ne plus se taire sur la manière dont la municipalité est gérée, il s'agit des quatre adjoints W Abbest ,G Brezellec, M. Kervoelen , M Poignonnec et des 6 conseillers A Cléré, C Thoraval, S Bré, A Lorant, J Lucas et P Védrine.
Il semble difficile dans le cadre du prochain Conseil municipal de juillet, conseil où le PLU sera en discussion, d'envisager un rapprochement entre cette majorité et les autres .
Pour terminer, notre maire a montré que dans l'irresponsabilité , il pouvait pousser le bouchon très loin , sa manière de transformer le terrain mitoyen du nouveau cimetière en aire de stationnement des gens du voyage ne passe pas , les élus sont restés sur la touche pour régler ce problème difficile.
Le maire annonce qu'il a reçu un dédommagement de 600 € des responsables de ce rassemblement des gens du voyage.
A 30 € par famille , cela fait 20 caravanes , il y a au minimum plus d'une centaine de caravanes sur le terrain maintenant dévasté , quant aux déchets organiques, ils sont répandus sur les Prés-Mario dont le petit pont d'accès en bois a été détruit.

Le portrait du maire fait à la plume trempée dans du vitriol en mars 2009 par G Brezellec est de plus en plus ressemblant.

JOUNENT michel

lundi 13 juin 2011

demi-mandat 4ème partie 14/06/2011




Quatrième partie.




BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.

L'équipe municipale "Autrement"...UN SALMIGONDIS!!!*



On se souvient , M Blanc écrivait en 2007 que sa liste forte de 23 candidats à l'élection municipale se caractérisait par son OUVERTURE, sa COMPLÉMENTARITÉ et son ENGAGEMENT.
Au soir du premier tour, le futur maire exhortait les quinocéens à pourvoir les cinq sièges restés vacants par l'élection de ses candidats.
Il fustigeait par avance une éventuelle opposition au sein de son conseil municipal.
Il affirmait sans vergogne qu'une opposition est souvent systématique, négative et finit, au fil des mois, par devenir destructrice .
Pour faire bonne mesure, il revenait sur sa conception du fonctionnement de son conseil municipal.
"Il doit être homogène, complémentaire et solidaire".
M Blanc, dans cette soif d'être "Autrement", ajoutait sur ses colistiers:
"Quoi de commun entre un ingénieur et un imprimeur, entre un patron pêcheur et une infirmière hospitalière , entre un photographe et une administratrice de banque régionale ."
RIEN...Pas besoin de lire dans le marc de café... au bout de trente huit mois, la liste "Autrement" a explosé en vol!!!
L'ingénieur a perdu sa délégation de signature, son bureau, son matériel informatique et il continue à subir les vexations du maire.
L'imprimeur dégoûté du despotisme du maire a démissionné.
Le patron pécheur a cru phagocyter le maire en misant sur ses absences régulières, ils en sont presque venus  aux mains et il a fini par manger son chapeau pour retrouver sa délégation de signature et les indemnités qui vont avec. Ah .Les indemnités !!!
Le photographe, après avoir sué sang et eau pour confectionner la brochure électorale du maire, s'en est allé aussi , ses ambitions municipales n'étant pas satisfaites.
L'infirmière apparaît aujourd'hui bien en retrait dans la vie de la municipalité et elle semble rejointe par l'administratrice de banque.
On pourrait passer au crible l'itinéraire de tous les élus quinocéens , beaucoup d'entre eux ont du vague à l'âme à la moitié du mandat et pas grand chose ne les relie les uns aux autres.
Le maire, comme au premier jour de sa responsabilité, continue ses absences hebdomadaires.
Le patron pêcheur avait bien raison de déclarer par écrit que la greffe ne prendra pas entre M Blanc et la ville.
Il va finir par avoir raison, M le patron pêcheur, quand il disait que la seule aspiration du maire est la vie qu'il mène à Paris.
La constitution de la liste "Autrement " repose sur un ensemble de non-dit, d'ambitions individuelles et de revanches personnelles , le résultat apparaît maintenant au grand jour , c'est une direction communale très personnelle avec la mise au pas des élus habités encore par la volonté de remplir leur rôle au service de la population et par un relationnel difficile avec les directeurs généraux des services, cinq depuis mars 2008.
M Blanc a brossé un bilan assez catastrophique de la jeunesse, des jeunes ménages à la recherche d'un logement, du sort des personnes âgées vivant dans l'isolement, du déclin du commerce de proximité et l'absence d'installation d'entreprises susceptibles de fournir de l'emploi dans le périmètre de Saint Quay Portrieux.
Devant ce tableau désolant, le futur maire s'est avancé en partant de ses qualités personnelles, de son expérience professionnelle et de la constitution d'une équipe performante pour sortir la ville de sa médiocrité.
Pour cela il a lourdement insisté qu'il fallait une METHODE et un COMPORTEMENT.
Une méthode à travers l'élaboration d'un schéma directeur à échéance 2020 comprenant l'ensemble des investissements pour aménager et redynamiser la ville, ce schéma serait chiffré et soumis à l'approbation des populations.
Un comportement ou le rôle du maire et de ses conseillers sera "de se mettre au service de la population en sachant l'écouter, en remettant la relation humaine au coeur de leurs préoccupations".
Trois années se sont passées depuis l'élection du maire et chacun peut , sur la méthode et le comportement, se faire une idée sérieuse des deux promesses sur lesquelles s'est appuyé M Blanc.
Méthode et comportement se confondent, peu de réalisations ont contrecarré le cours des choses ,"la dynamique nouvelle pour la ville au bénéfice de tous ses habitants"est atone.
Le pire est d'avoir fait croire qu'il existait une chape de plomb pesant sur les quinocéens, pour les empêcher de libérer leurs opinions.
Les projets du maire connaissent une sérieuse contestation au sein de la population, tant sur les aménagements du port que sur la partie proche du casino, des pétitions circulent et remportent par le nombre de signataires un vif succès, M le maire n'en a que cure .
Pour quelqu'un qui se révoltait de la surdité de la municipalité précédente c'est

" l'hôpital qui se moque de la charité".

M Blanc proposait "le passage régulier par quartiers et par rues des élus municipaux, accompagnés d'un responsable technique de la mairie"; il proposait aussi la réception, à bureau ouvert, de tous les habitants le souhaitant par lui même et ses adjoints, là on baigne dans la démagogie la plus achevée.
Il est très difficile d'être reçu par le maire, ses absences trop importantes de la commune l'en empêchent et quant à ses adjoints, ils sont si peu au courant des affaires en cours qu'il est inutile de les rencontrer , la construction d'une maison de la rue Castelnau en est un pénible exemple.
On pourrait démontrer, preuve à l'appui de trois années de gestion communale, que le programme électoral de M Blanc n'était qu'un catalogue de promesses démagogiques.
Ce programme s'est heurté tout de suite à la réalité, la gestion communale s'accommode fort mal de l'amateurisme et de la mise hors jeu du conseil municipal.
On peut développer le micro-crédit en Afrique de l'Ouest, on peut élaborer des stratégies gagnantes et planifier des projets complexes en France, on peut avoir réussi sa vie professionnelle , cela n'a pas grand chose à voir avec la direction d'une municipalité.
Une commune n'est pas une entreprise privée, l'activité se fait au grand jour sous le regard de la population et par le travail collectif du conseil municipal.
Trois ans après son élection, trois ans après avoir reçu l'autorisation de seize délégations de signatures de la part du conseil municipal, M Le maire s'est enfermé dans une direction toujours plus personnelle de la commune de Saint Quay Portrieux.
Il s'est engagé dans des projets coûteux, avec peu de subventions et pour ne parler que du super cinéma , il est évident qu'il sera magnifique mais il est aussi évident que sa gestion coûtera cher aux quinocéens ainsi que l'amortissement du coût de la restructuration.
Le cinéma , voilà, au bout de trois années, la principale activité de notre maire et de ses derniers fidèles, on est bien loin de la dénonciation qu'il faisait en 2007 de la municipalité en place en disant ...

"Une gestion municipale menée à la petite semaine de façon solitaire, marquée par une allergie au dialogue, débouchant sur l'éclatement de sa propre équipe, ne peut évidemment pas faire avancer la ville vers le dynamisme dont elle a besoin".

A quand la projection de " l'arroseur arrosé "?

LAMBOTTE gérard                                                                            JOUNENT michel
* se dit des choses ou des  personnes  qui n'ont ni  liaison , ni suite et qui sont réunies au hasard.

samedi 11 juin 2011

les nomades 12/06/2011

LES GENS DU VOYAGE,
suite mais pas encore la fin!!!






Il y a une douzaine d'années, le maire en place, M Robert Allenou, a fait labourer les Prés-Mario.
La raison de ces travaux singuliers était de dissuader la venue des gens du voyage.
Opération réussie avec, en prime, l'annulation du concours hippique national et le paiement d'un dédit aux organisateurs de la réunion sportive.
Pendant les sept années de la dernière mandature, le maire, Gérard Lambotte et son conseil municipal, se sont opposés à l'installation des gens du voyage, la commune n'ayant pas de terrain pouvant accueillir, dans le cadre d'un équipement convenable, ces nomades.
La loi du 31 mai 1990 établit une distinction entre les communes de moins de 5 000 habitants et celles de plus de 5 000 habitants.
Pour une ville comme la nôtre , un terrain de passage pour un séjour de courte durée: 48 heures, devrait être officiellement désigné, ce n'est pas le cas.
L'année dernière, les quinocéens ont constaté deux rassemblements des gens du voyage dit " sauvages" et chaque fois le maire a entériné ces occupations illégales.
Au début du printemps, des gens du voyage se sont installés près de l'usine de retraitement des eaux usées et ne se sont pas gênés à capter de l'eau potable provenant de l'usine proche.
Les conditions sanitaires étaient loin d'être satisfaisantes et la sécurité des enfants absente par la proximité de la D786.
Quelque temps après, des dizaines de caravanes ont forcé les clôtures et la porte du stade E. Lallinec , M Le Gluer, l'un des responsables sportif du club de foot, a compté 98 attelages ( caravanes et voitures).
Le maire, M Blanc, après avoir regretté l'absence des forces de gendarmerie dans la gestion de cette occupation, a accepté la présence de ces nomades sur le stade et a obtenu d'eux le paiement d'une contribution de 20 € par famille le temps du séjour.
La recette municipale a enregistré le versement de 300 €.
Après le départ de ces gens du voyage, les dirigeants du club de football ont constaté une importante dégradation du terrain d'entraînement et, suite à un bidouillage de l'alimentation électrique transformant le 220 v en triphasé 380 v, le congélateur, la machine à laver et le matériel informatique ont rendu "l'âme ".
Ces bénévoles, qui gèrent 180 adhérents, attendent toujours l'indemnisation de leur préjudice.
Cette année, les gens du voyage avaient signalé leur arrivée et ils voulaient occuper de nouveau le stade , devant le tollé des amateurs de foot qui avaient depuis longtemps prévu une fête à la fin de leur AG et un match de gala , le maire, dans le cadre de ses délégations de signature votées le 4 avril 2008, a pris l'initiative d'installer ces gens du voyage sur le terrain prévu pour l'agrandissement du nouveau cimetière.
C'est sur ce terrain que l'ancienne municipalité se proposait de désigner un délégataire (DSP) pour l'ouverture d'un funérarium.
Les gens du voyage étaient une vingtaine à leur arrivée, le maire en a compté quarante, en cette fin de semaine, ils sont beaucoup plus .
Si l'eau est à volonté, l'électricité, malgré son renforcement, l'est moins et les groupes électrogènes tournent , quant à l'évacuation des déchets domestiques et organiques, on verra à la fin du séjour.
La solution à apporter pour un stationnement légal et salubre est communautaire.
Il est anormal que la ville, la plus petite en surface de la Communauté de Communes, assume seul cet accueil.
L'année dernière, M Raoult, l'élu aux multiples casquettes (Président de la CC du Sudgoélo, Président du syndicat mixte du port d'Armor, Conseiller général du canton d'Etables sur mer, Vice -Président du Conseil général des Côtes d'Armor et maire de Plourhan ), s'était investi avec M Blanc dans la recherche d'un terrain, on avait même évoqué la zone artisanale de Kertugal.
Cette année, notre maire a réglé seul mais vraiment seul cette installation en l'absence de son voisin, le Maire de Plourhan.
M Blanc a signé un arrêté, fixant le tarif d'occupation du terrain à 30 € pour la période allant du 6 au 17 juin pour chaque famille.
Personne ne compte les familles et tout le monde sait que les gens du voyage forment une grande famille, alors quel sera le montant de la participation à attendre, cela relève de la gestion communale discrétionnaire de notre maire.
Au Centre des Congrès, l'exposition les "Océaniques" sensibilise la population aux problèmes qui touchent notre planète.
On parle beaucoup de l'eau potable , de sa rareté et de la manière de l'économiser.
Du côté du terrain où sont installés les gens du voyage, on n'a pas ces interrogations , la borne à incendie débite à fond et quand on ne paie pas, c'est bon de laver à grande eau les véhicules, les caravanes et le matériel.
Pour ce qui concerne les eaux souillées , pas de problème, en l'absence de les récupérer comme dans une station de lavage ou dans les égoûts chez les particuliers, elles iront salir pour longtemps la terre de ce pré.
Et pour ceux qui aiment le bruit, ils peuvent toujours aller assister à des farandoles pétaradantes de quad 4/4 sur la partie centrale de l'aire de séjour des gens du voyage .
En plus, et à la différence des touristes qui viennent passer un séjour à Saint Quay , ils sont exonérés de la taxe de séjour .

C'est vraiment "Plus belle la vie " à Saint Quay Portrieux pour les gens du voyage!!!

JOUNENT michel

jeudi 9 juin 2011

demi-mandat 3ème partie...10/06/2011






Troisième  partie.





BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT



La Communauté de Communes."SUDGOELO"

Pendant la précédente mandature, la Communauté de Commune est très rapidement devenue pour certains un enjeu de pouvoir en vue de conforter leur position électorale ou d'en conquérir une.
De ce fait la notion d'un intérêt communautaire a été totalement perdue de vue, au profit de l'intérêt politique de tel ou tel élu (M Batard candidat aux cantonales, M Dalquist candidat à la mairie d’Etables sur mer, M Raoult conseiller général candidat à la présidence de la Communauté de Commune.)
Il en est résulté également une boulimie de compétences nouvelles au détriment des attributions des communes.
Mais il en est résulté surtout une gestion inflationniste des moyens en personnels qui n'ont cessé d'augmenter et des investissements trop ambitieux, comme la piscine source d’un déficit important et chronique.
Cette politique a fini par mettre la Communauté de Commune dans une situation financière délicate.
Plus grave encore une volonté de redistribution entres communes soi disant riches ou soi disant pauvres s'est traduit par des projets de délocalisation des services existant à Saint Quay Portrieux (à titre d'exemple transfert de l'Ecole de musique, création d'un pôle nautique, office intercommunal du tourisme...)
Ainsi les élus de Saint Quay Portrieux pendant sept ans ont été réduits à une défensive permanente pour sauvegarder les intérêts de leur commune, tout en assurant largement aux habitants et notamment aux jeunes, des communes voisines l'accès aux équipements quinocéens: enseignement public, musique, voile, équipements sportifs notamment.
M Blanc ignorant tout ou presque de la vie locale, n'a vu que la surface des choses et a ramené à des querelles de personnes parlant même " de combats de ...coq "un combat plus fondamental visant à préserver l'intérêt de la commune dont il est devenu le premier magistrat.
S'il voulait, comme il l'a écrit, jouer un rôle dans la gouvernance de la Communauté de Commune que n'a t'il brigué la présidence ou la première vice présidence?
Il aurait pu jouer ainsi un rôle moteur pour favoriser le développement du territoire sans pénaliser Saint Quay Portrieux.
Il a préféré pour sa tranquillité personnelle, ou bien pour des raisons plus politiques confier la tâche de représenter la ville à M Brezellec, lui laissant carte blanche.
M Blanc a aussi écrit "qu'il faut travailler ensemble pour porter des projets gagnants... projets à la hauteur des attentes des communes et de leurs habitants" de façon notamment à "rendre notre commune encore plus forte grâce à la dynamique de l'intercommunalité. "
Après trois ans de mandat, quels sont aujourd'hui les résultats les plus marquants de cette politique communautaire dans les domaines des secours et du nautisme.


La caserne communautaire des pompiers.
Ce projet étudié par le service départemental d'incendie et de secours (SDIS ) avait été adopté par le conseil communautaire et son financement inscrit au le budget de la Communauté de Communes.
Il prévoyait le regroupement à Etables sur mer des casernes de Binic, d'Etables et de Saint Quay Portrieux.
Le conseil municipal d'Etables s'est divisé sur la localisation de la future caserne sur le territoire de la commune.
Saint Quay Portrieux était particulièrement favorable à la réalisation de cette caserne.
Outre son intérêt indéniable en termes d'efficacité, la commune récupérait la caserne actuelle qui est propriété communale, ce bâtiment très fonctionnel aurait pu accueillir les services techniques de la ville.
Depuis les dernières élections, le nouveau maire de Binic, ami politique du président de la Communauté de Communes et maire de Plourhan, a obtenu la construction d'une antenne du service d'incendie , ce qui avait été refusé à son prédécesseur M Batard.
Par ailleurs le nouveau conseil municipal d'Etables a persisté dans son refus d'une localisation sur son territoire de la caserne communautaire.
Il en est résulté l'abandon du projet de caserne communautaire qui avait pourtant été présenté lors de la précédente mandature aux élus comme incontournable et fortement appuyé par M Raoult conseiller général du canton et responsable du service départemental du service d'incendie et de secours.
La caserne de Saint Quay Portrieux est donc maintenue rendant impossible la rénovation au moindre coût des services techniques de la ville; rénovation dont seule Saint Quay Portrieux supportera la charge financière.
Les investissements prévus par le SDIS pour la mise à niveau de la caserne sont au point mort, faute d’adoption par la commune de Saint Quay Portrieux de son PLU.

Le pôle nautique.
Les élus de Saint Quay Portrieux lors de la précédente mandature se sont opposés avec succès au projet de création d'un pôle nautique; la compétence de la Communauté de Communes n'apparaissant d'ailleurs pas en l'espèce fondée juridiquement.
Qu'importe, le projet a été adopté avec l'accord des représentants actuels de Saint Quay Portrieux.
Il a comme conséquence le transfert à la Communauté de Communes de l'école de voile, équipement primordial pour le développement de l'activité nautique et de l'économie touristique de Saint Quay Portrieux.
De plus la commune continuera à supporter une bonne partie des charges d'investissement de cet équipement financé par les contribuables quinocéens.
A l'inverse Binic bénéficie de subventions communautaires d'un montant d'un million huit cent mille Euros pour la construction d'un centre nautique et l'acquisition de la base nautique départementale située sur son territoire et actuellement désaffectée.
Interrogé par la presse sur le financement du déficit de fonctionnement du pôle nautique M Brezellec a répondu que si besoin est, il faudra recourir à une taxe additionnelle aux impôts locaux au profit du budget communautaire , donc là aussi au détriment des contribuables quinocéens.
Il ne reste plus au train où vont les choses qu' a transférer l'Ecole de Musique (on en parle ) et les recettes du casino, 30 % du budget communal (on en parle aussi ).
Quelles conclusions certainement provisoires peut on tirer aujourd'hui de l'action de M Blanc.
Il fallait apaiser les relations au sein de la Communauté de Communes a dit M Blanc qui s'est félicité de l'accord unanime de la municipalité à l'élection de M Raoult à la Présidence.
Ainsi a été créé un rapport de force au profit du Maire de Plourhan par ailleurs Conseiller Général qui compte tenu du changement politique de certaines communes dispose aujourd'hui d'une confortable majorité au Conseil Communautaire et d'un solide ancrage dans le canton d'Etables sur mer.
Quels retours M Blanc espérait il en échange d'une telle politique ?
N'a t'il pas souhaité donner des gages à la majorité socialiste du Conseil Général dans la perspective d'une alliance entre les socialistes et le Modem (centriste) qui est apparemment la famille politique de M Blanc?
Le congrès du parti socialiste de Reims a sonné le glas de ce projet d'alliance et enlevé à M Blanc tout espoir d'avantages électoraux aux quels il pensait vraisemblablement pouvoir prétendre.
Son fils, candidat sous l'étiquette de "Centriste humaniste" aux élections régionales de Poitou-Charentes a eu plus de chance.
Il a été élu sur la liste socialiste de Ségolène Royal dans le cadre d'un accord électoral purement local , il est vrai.
Bien triste est de sacrifier à des ambitions personnelles l'intérêt de la commune dont une majorité de quinocéens vous a confié la gestion et donc l'avenir.
Pourtant n'est ce pas M Blanc qui a écrit dans l'éditorial de son programme électoral.
"j'ai la conviction que pour bien gérer une ville,
 il ne faut pas  avoir le goût de soi.
 Il faut avoir le goût des autres". 

LAMBOTTE gérard                                                                            JOUNENT michel