sixième partie
BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.
RELOGEMENT DU C.L.J ( Centre de loisirs des jeunes )
La réhabilitation du Centre des Congrès a nécessité le relogement du Centre des Loisirs de Jeunes (C.L.J ), hébergé provisoirement sur la plage du Casino et dans un local de l'enseignement privé.
M Blanc s'est d'abord engagé à construire un local en bord de mer en oubliant superbement la loi "Littoral", à moins qu'il ne l'ait ignorée? En effet, elle ne permet pas de construire dans la bande des 100 mètres de la laisse de haute mer.
Il a alors envisagé de loger, à nouveau le C.L.J au rez de chaussée du Centre des Congrès rénové, en oubliant cette fois les dégâts inévitables qu'auraient causé les activités du C.L.J ( comme ce fut le cas pour l'ancien Palais des Congrès ) ne serait ce que par la mise à l'abri du matériel, notamment des moteurs hors bord.
Face aux critiques M Blanc qui aurait bien sûr aimer faire " autrement" suivant son expression favorite, a finalement repris l'idée de la précédente municipalité de reloger le C.L.J dans la Rotonde (poste de secours ) ce qui permettait d'allier la proximité de la mer et une implantation sur la plage du Casino.
Pour se défendre d'un tel plagiat M Blanc a dit qu'il n'avait trouvé en mairie qu'un dossier vide.
C'est faux pour ne pas dire, malhonnête intellectuellement, (reproche faite par le maire à l'égard de son prédécesseur à propos des travaux supplémentaires de l'aire de carénage ).Après une étude sommaire, ce projet avait été retenu pour le conseil municipal et la procédure d'urbanisme engagée. Une délibération du 7 novembre 2007 en apporte la preuve.
Il était prévu de réaménager le sous-sol et l'étage de la Rotonde pour dégager une surface de 125 m² suffisante pour les besoins du C.L.J, suivant l'estimation de l'ancien directeur du C.L.J.
M Blanc a cru bon d'agrandir le local du premier étage de la Rotonde sans véritable nécessité du moins dans l'immédiat, pour un coût de 365 000 € HT alors que les travaux initialement prévus auraient pu, en partie être réalisés par les services techniques de la ville et la modernisation des sanitaires financée par le Compte spécial du Casino.
M Blanc aurait obtenu des aides de la région, du département et de la Caisse d'Allocations Familiales pour un montant de 118 000 €.
Ces subventions ont elles été effectivement accordées et versées ?
Là encore, les effets d'annonces priment sur la transparence pourtant essentielle en matière financière, ne serait ce que pour apprécier l'évolution de la situation budgétaire de la commune notamment en matière d'endettement.
D'après M Blanc " la Rotonde est l'expression phare et la référence de notre politique des jeunes ".
Car en dehors du C.L.J qui existe depuis près de 50 ans, mais qui fonctionne qu'en période estivale, quelle est l'utilisation de la Rotonde le reste de l'année?
Si l'on en croit les comptes rendus de presse et le peu d'information qui filtrent de la mairie, une douzaine de jeunes à peine fréquenteraient la Rotonde, et encore un jour par semaine pendant la période scolaire , le samedi après midi, avec des plages horaires très limitées.
La participation de 10 € par an demandée aux jeunes devrait permettre de confirmer une telle fréquentation et de ramener, une fois de plus, l'effet d'annonce du maire à la triste réalité des chiffres.
M Blanc aurait mieux fait d'orienter ses efforts vers le maintien de l'encadrement C.R.S du C.L.J qu'avait obtenu son prédécesseur.
Une présence policière, l'été, sur la plage contribuait à assurer la tranquillité publique et à intervenir, en cas de besoin en appui des secours.
Mais il s'agit là , semble t'il, pour M Blanc de questions subalternes, à moins que son carnet d'adresses ne soit pas aussi fourni qu'il nous le laissait entendre pendant la campagne électorale.
En définitive le relogement du C.L.J est l'expression même, mais ce n'est pas la seule, d'une démagogie électoraliste qui conduit à des réalisations mégalomaniaques.
La politique est non seulement l'art de gérer la cité mais aussi l'art des choix dans l'intérêt des citoyens.
Les quinocéens aujourd'hui peuvent légitimement se poser, à l'inverse la question de savoir s'ils ont fait le bon choix dans l'intérêt de la Cité, en choisissant M Blanc pour la gérer .
LAMBOTTE gérard JOUNENT michel
NB : En début d'année, le maire a produit une note indiquant le planning prévisionnel des réunions du conseil municipal, il sera difficile de le respecter, la vie de la municipalité étant ce qu'elle est.
le conseil municipal prévu au 6 juillet est déplacé au 8, que l'on se le dise.
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