LE CINÉMA ET LA VIDÉO SURVEILLANCE.
Deux projets démesurés pour notre commune de 3 200 habitants.
Ils sont le résultat de l'exercice solitaire du pouvoir de décision du maire sur la municipalité.
Ils sont en cours de réalisation pour la vidéo surveillance et en phase de finition pour le cinéma.
Au moment où le maire présente l'addition à son conseil , ça tousse dans les rangs.
La toux est si forte que, par deux fois, les irrités des voix respiratoires ont mis le maire en minorité.
Apparemment notre premier magistrat est vacciné contre l'épidémie qui se développe au sein de l'assemblée municipale, il a en plus des problèmes de surdité.
Tout semble glisser sur sa personne, rien ne semble ébranler ses convictions et il ne semble pas comprendre que les décisions prises à la majorité des votants du conseil deviennent celles de tous.
Ces deux projets ont plusieurs points en commun:
• Ils représentent un investissement variable, toujours en hausse pour cause d'études bâclées.
• Ils annoncent un fonctionnement en déficit chronique.
• Le cinéma est à la recherche de son public et quand on évoque une fréquentation de 20 000 spectateurs par an , il semble là aussi que les études faites procèdent de " la méthode Coué".
• La vidéo surveillance, avec ses 7 ou 10 caméras fixes , amuseront, une fois situées en ville, les délinquants en herbe et ceux plus âgés, ils iront faire "leurs incivilités" ailleurs ou derrière l'objectif et, à part l' enregistrement d'un concours de grimaces , le système de surveillance choisi ne servira pas à grand chose.
Cinéma , caméra, le maire fait une fixation sur le 7ème Art et ignore la multitude de problèmes qui subsistent dans notre ville:
Réseaux d'assainissement, saturation de l'usine de traitement des eaux usées, valorisation du Centre des congrès , participation active dans le syndicat mixte du nouveau port pour que cette "verrue artificielle" fasse partie intégrante de la ville , malpropreté de la ville et en particulier le quartier du Portrieux et puis, à partir de ces constats, que les élus aillent au contact de la population.
Sur le cinéma en 2007, M le maire écrivait sur son blog de campagne des municipales "Saint Quay Portrieux Autrement ":
"Ouvrir le théâtre municipal est urgent car c'est une nécessité d'offrir de façon permanente des spectacles , conférences et séances de cinéma..."
Depuis, il s'est passé trois années et le débours est de 1.3, 1.4 ou 1 500 000 € TTC .
Sur la vidéo surveillance et la sécurité en général,le futur maire proposait en 2007," des nouveaux horaires pour la police municipale, la création d'un poste de police visible et accessible du domaine public".
Depuis on construit, au bout de trois années , une installation coûteuse et peu efficace. G.Lambotte a clairement expliqué , dans le cadre du regard sur la moitié du mandat de M Blanc, que les problèmes de sécurité ne passent pas de cette solution coûteuse de caméras dans la ville avec un examen différé des images enregistrées .
Un premier mât avec sa caméra fixe est installée sur le CLJ, le mât est frêle et la caméra est accessible en passant sur la terrasse du bâtiment.
On peut légitimement se poser des questions sur la pérennité de ce matériel et son positionnement à observer l'enfilade de la rue de la plage et la rue Jeanne d'arc, les problèmes d'insécurité à Saint Quay en fin de semaine, ne sont pas là.
JOUNENT michel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire