LA DÉMOCRATIE NE SOUFFRE PAS DE CALCULS POLITICIENS.
Six semaines pour acter que la majorité a changé Mme Quéré, c'est bien faire la preuve que nous sommes en plein dans une opération politicienne.
Le maire pendant six semaines depuis l'élection partielle s'est ingénié à maintenir coûte que coûte son pouvoir sans partage sur la municipalité.
Dans les coulisses, au niveau de la préfecture et du conseiller général, s'exercent des pressions sur notre maire.
Et devant l'impossibilité de passer à la trappe la réorganisation de la municipalité, de nier qu'il faut choisir parmi le conseil municipal au complet de nouveaux adjoints dès le prochain conseil , madame Quéré, jouant la prudence, a pris les devants en démissionnant seulement de son poste d'adjointe à la culture.
Dans la presse, madame Quéré annonce la couleur, elle est déjà sur la ligne de départ pour les prochaines élections municipales.
Pour cela, elle met en avant sa jeunesse, son expérience, ses succès??? dans cette mandature et sa fidélité au maire puisqu'elle reste au conseil.
On ne pourra la taxer de quitter lâchement la liste "Autrement" en pleine tempête municipale, elle pense à tout Madame Quéré!!!
En attendant, le maire a de nouveau rapidement quitté notre commune dès la fin du Congrès départemental des sapeurs pompiers des Côtes d'Armor.
Pendant la quarante deuxième semaine de l'année 2012 , il est resté un peu plus de soixante heures intra-muros, cela faisait suite à ses 12 jours d'absence consécutive des semaines précédentes.
En ce début de semaine, il prépare avec son DGS par téléphone de Paris le conseil municipal du 31 octobre; c'est inquiétant pour la démocratie locale et surtout pour la suite qu'il veut donner à l'existence de la municipalité au complet.
Sans être sûr du pire, tout donne l'impression que le maire veut conduire la municipalité vers sa dissolution et sa mise sous tutelle.
La détermination du maire dans cette volonté d'aller dans le mur devient de plus en plus évidente et mortifère pour notre commune.
Si, par malheur, nous devions connaître la dissolution de la municipalité, la commune ne s'en relèverait pas et éventuellement sa mise sous tutelle rappellerait la triste époque où cela est arrivé pour notre commune, celle de l'occupation allemande entre 1940 et 1944.
A la veille du choix du lieu d'installation de la base de maintenance des éoliennes marines, notre commune est de plus en plus désarmée pour faire valoir ses atouts.
C'est consternant d'être le jouet pour l'avenir de notre commune d'une personne qui refuse obstinément le jeu démocratique d'une société civilisée.
JOUNENT Michel, conseiller municipal de la majorité. (17 sur 23)
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