JE SUIS TRISTE comme un saule.
Le pourfendeur de tous
les faux culs a fini par rencontrer
celle qui brandit sous son linceul sa grande faux d'agronome.
Pas encore
refroidi, que les éloges de
sa personne et de tous ses talents d'écrivains tombent comme à Gravelotte.
C'est ainsi , les
morts sont toujours des braves types.
Ici à Saint Quay, comme partout et ailleurs, il ne fait jamais bon de
mettre les pieds dans
le plat comme l'a fait
François Cavanna.
Depuis la
création des journaux satiriques "Charlie-Hebdo et
Hara -Kiri " et leur dénonciation des tartuffes
et des imposteurs, il n' a pas cessé de subir les foudres de tous les bien-pensants.
Avec mon blog, j'ai essayé d'emprunter le chemin
difficile , celui de regarder la face cachée des événements de la commune.
Pas toujours facile à Saint Quay, la satire et la
distanciation avec les événements ne font pas encore
partie des mœurs locales, j'en
sais quelque chose en lisant les
nombreux commentaires anonymes reçus sur
mon blog.
C'est pourtant urgent
aujourd'hui de prendre de
la distance quand on aperçoit la
bousculade des candidats, la campagne pour les municipales à peine commencée, pour obtenir
un strapontin au conseil.
L'affligeant du moment est de constater, une nouvelle
fois, des Quinocéens s'abandonner à un
sauveur venu d'ailleurs.
Mon passage au conseil
municipal m'a définitivement convaincu que cette mandature
laissera des traces durables parmi la population, celles de la division.
Bon, il y aura bientôt une nouvelle équipe à la mairie,
un maire qui chargera son prédécesseur de tous les maux
et un blog, le
mien, qui continuera à passer à
la moulinette l'activité des prochains élus.
De ce pas, je
vais me
replonger dans les romans biographiques de
Cavanna, celui du "Rital" en banlieue
parisienne et celui du STO
prisonnier à Berlin au contact des "Ruskoffs".
JOUNENT Michel .
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