Monsieur Blanc
a raison , archi raison sur la situation du commerce Quinocéen
quand il affirme dans
la presse ***que sa disparition est d'origine structurelle.
Depuis
plusieurs années, la bataille des commerçants pour résister aux grandes
surfaces est quasiment perdue.
Ceux qui résistent encore mènent un combat difficile,
un combat pour la plupart solitaire.
Au lieu de se
rassembler dans une union des commerçants active , au lieu
de mener
en concertation avec la municipalité des opérations commerciales conséquentes, au lieu
de faire appel au FISAC** pour
moderniser leur outil de travail , les
commerçants ont préféré se diviser ,
s'inquiéter sur la venue d'éventuels concurrents et de se
jalouser entre eux.
La dernière fois que
l'union des commerçants a montré
quelques velléités pour populariser le
commerce local, c'était sous la municipalité dirigée par G Lambotte.
Avec "les quatre saisons tonics",
association encore en activité , il y avait
un marché de Noël conséquent qui connaissait chaque année un sensible
développement; en été, du côté du
Portrieux des animations se tenaient autour d'un artisanat varié.
Au changement de
municipalité en 2008, la nouvelle
présidence de l'association a sonné le
glas de cette dernière.
Le marché de Noël transféré sur un bord de
mer particulièrement venté et,
ensuite, dans la gadoue des jardins du Portrieux, a eu pour conséquence
devant sa faible fréquentation sa disparition.
Cette nouvelle
présidence est restée bouche
bée lors de l'avantage
fait par le maire à un commerçant
en difficulté .
Le conseil
municipal, faut-il encore le
rappeler, a acheté les murs
d'un commerce pour 100 000 € , commerce aujourd'hui fermé et
boutique à l'état d'abandon.
Le concours du FISAC** en passe d'être concrétisé ,
faute de détermination des responsables
de l'association, a été abandonné.
Le très
inquiétant dans cette disparition du commerce de proximité est la disparition physique des
pas de porte.
Les boutiques
fermées se dégradent , les loyers
éventuellement demandés sont
déraisonnables et au bout du compte il est alarmant de constater que nombre de boutiques
sont transformées en appartements .
C'est le cas actuellement pour deux boutiques Bd Foch près de la mairie.
C'est le cas actuellement pour deux boutiques Bd Foch près de la mairie.
Et quand elles
ne sont pas transformées en appartement, elles concourent à la
dégradation de l'image de marque de notre station balnéaire.
Demain, on rasera
gratis, c'est le lot de tous
les candidats aux municipales dans notre ville mais il n'est pas
interdit de se souvenir que sur
la lite de DST , deux de ses candidats*
ont œuvré ou œuvrent encore
pour participer au malaise structurel du commerce de proximité.
JOUNENT Michel
*Hervé Huc en tant qu'ancien Président de l'association des commerçants.
Jean Paul Alaux propriétaire de l'ex bar tabac de la
rue de la Victoire. **FISAC: fond d'intervention pour les services ,l'artisanat et le commerce .
*** extrait du Télégramme du 27/01/2014: S'il est vrai, qu'à la base, le problème est conjoncturel, force est de constater qu'aujourd'hui, depuis que les commerces du Portrieux et du centre-ville tirent le rideau les uns après les autres, « le problème est devenu structurel », indique le maire, Dominique Blanc, qui déplore cette situation. « Nous étions sur le point d'obtenir une subvention Fisac (*). Malheureusement, l'union des commerçants n'ayant projeté aucune animation, la subvention en question n'a pu être obtenue, ce que je regrette. »
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