Pages

dimanche 5 juin 2022

La petite bête qui monte , qui monte, le 5 juin 2O22

En France et à Saint Quay Portrieux en particulier le conseil municipal est l'assemblée délibérante élue de la commune chargée de  régler, par ses délibérations, les affaires de la commune .

Le conseil municipal doit se réunir au moins une fois par trimestre, ou sur demande motivée d'au moins le tiers de ses membres, mais se réunit le plus souvent une fois par mois.

Le conseil municipal gère la plus petite collectivité territoriale française, il  dispose d'une autonomie juridique et financière.

Le conseil  aux exceptions  près doit travailler et délibérer dans  la transparence et communiquer raisonnablement sur  tous les sujets, dernièrement les difficultés à vendre  un bien faisant partie du patrimoine  municipal montre à l'évidence un manque de sérieux de la majorité municipale.

Après un échec  portant sur une somme de 660 000 € , le passage  par une agence  immobilière ne rapportait plus éventuellement que 622 000  €. 

Cette deuxième  promesse d'achat   a connu le même sort que  la première et beaucoup plus rapidement au vu  d'expertises parasitaires.

On comprend mal  que le dossier de vente de ce bien  n'est pas comporté les documents probants  sur l'état des boiseries, des huisseries , des charpentes etc.

Les clients en veulent pour leur argent et se gardent de mauvaises surprises

Ce deuxième échec montre  en relisant les certitudes du maire lors des conseils de mai 2021  et février 2022 qu'il ne faut pas prendre  ses désirs pour des réalités, qu'il faut écouter l'opposition au sein du conseil et que  la commission  d'élus constituées    pour cette opération de vente ne soit que "bidon".

Extraits des  fanfaronnades  de notre maire sur les 2 premières  ventes. 

"Concernant la cession du presbytère, l’offre faite par Frédéric Sofiyana et Vanessa Sofiyana-Cirichelli, à hauteur de 622 000 €, a été validée. « Elle répond à nos objectifs », s’est félicité le maire".

On pouvait lire cette affirmation dans le journal" Le Télégramme" du  début mars 2022, reprise par le correspondant  local du quotidien.

Pareil dans  le journal "Ouest -France" le correspondant local a rapporté sans détour  les propos du maire  qui affirmait sans sourciller "Le 21 février 2022, le groupe d’élus, constitué pour suivre cette opération, a retenu l’offre faite par Frédéric Sofiyana et Vanessa Sofiyana-Cirichelli, pour un montant de 660 000 €.Cette offre répond parfaitement aux objectifs de la Ville de sortir ce bien du patrimoine immobilier de la commune, confirme le maire Thierry Simelière, de rationaliser la gestion de son parc immobilier et de réaliser une cession conforme aux conditions économiques actuelles.

Lors de la première vente M Le maire terminait la délibération du  17 mai 2021 en brocardant l'opposition et en disant: 

M. LE MAIRE : Pourquoi pas 900 000, on l’a dit il n’y a pas de surenchère. On trouve que c’est un très bon prix pour un bâtiment estimé à moins de 400 000 vu sa situation et pour lequel on n’a pas de destination, c’est ce que j’ai expliqué. On ne reviendra pas sur le dossier, on connaît vos arguments. Effectivement on a décidé de traiter ce dossier depuis septembre 2020 dans la discrétion parce qu’on ne souhaitait pas qu’il soit pollué, c’est le terme, par des recommandations qui allaient contre les intérêts de la commune. Et aujourd’hui c’est effectivement une bonne affaire que l’on fait sur le plan des finances de la commune. Je pense que les quinocéens nous remercieront. On passe au vote

Quant aux correspondants de la presse locale, qui rapportent systématiquement les propos du maire , POURQUOI  PAS mais qu'ils ne disent rien ensuite sur  les échecs  successifs dans  les jours qui suivent , les renoncements connus, surtout connus de beaucoup de gens en ville  revient  à dire que  ces correspondants se comportent plus en porte-parole du maire plutôt  qu'en honnêtes commentateurs des faits votés et souvent  pas suivis d'effet.  

Ce n'est pas terrible d'autant que tenir dans  le  secret  les détails de la gestion municipale est impossible.

JOUNENT Michel.

Aucun commentaire: