L’OUVERTURE D’UN SOUK MUNICIPAL
dans notre bonne ville.
Dans ce marché où règne le désordre et le bruit, on n’y trouvera pas ... le bons sens.
La raison, on la connaît, c’est l’élection d’une équipe au programme démagogique et aux ambitions personnelles démultipliées.
Cette équipe est dominée par les rivalités, par un esprit de revanche sur l’équipe sortante et par une faiblesse intellectuelle de beaucoup de ses membres.
Des personnes rongées par l’ambition et le paraître ne font pas, réunies dans un conseil municipal, une équipe solidaire et efficace au service de la collectivité, nous en avons la démonstration sous les yeux.
Tous les dossiers sont traités par le maire et il ne semble pas connaître ce concept appelé « travail collectif ».
L’intérêt général, le dévouement en direction des différentes couches de la société quinocéenne n’apparaissent pas dans cette guerre picrocholine opposant les élus.
Tous les coups semblent permis. Jusqu’où ? La duplicité de certains élus est flagrante.
Entendre « je vous regarde droit dans les yeux et je vous dis que je n’ai rien contre vous mais si j’ai saisi la justice c’est juste pour connaître un point du code des collectivités territoriales »… Combien d’euros pour cette consultation?
Mais dans ce bazar, les responsabilités sont largement partagées, c’est un peu facile de descendre en plein vol notre (encore) maire, ces élus aujourd’hui dans la gêne ou hier démissionnaires ont pendant de longs mois faits amis-amis.
Ils sont venus de la liste sortante pour plusieurs, ils ont participé à la rédaction du programme, à son illustration photographique et à son impression.
Ils ne semblent pas, pour la plupart, qu’ils aient eu la moindre idée et le souvenir des promesses annoncées.
Ils ont voté comme un seul homme les 16 délégations au maire, par là même ils sont devenus les spectateurs des décisions prises au conseil municipal.
Ils ont appris après coup l’arrêt des travaux de l’aire de carénage et ont voté à l’unanimité la reprise du chantier, les pénalités, les travaux supplémentaires, la suppression de la DSP, la création d’une régie fantôme pour la modeste dépense de 400 000 € + les intérêts de l’emprunt de cette somme sur 15 ans.
Sur le cinéma « Arletty », ils n’ont pas suivi les différents épisodes de ce film à sketch.
Deux études architecturales pour avoir méconnu les textes réglementaires dont dépendait cette construction classée, l’acceptation aujourd’hui de passer sous les fourches caudines du CNC pour avoir une subvention, dope le coût de cette rénovation.
Ces liaisons dangereuses avec le CNC ont conduit à la disparition de la partie théâtrale et toujours sous les recommandations du CNC, il serait question de créer une Délégation de Service public pour sa gestion.
Pour une DSP, le conseil municipal doit créer et équilibrer un budget annexe.
Et puis au conseil je n’ai jamais entendu un élu s’inquiéter de l’absence d’une étude sérieuse sur la fréquentation de cette future salle High Tech (en hiver et en été).
Il y a beaucoup à dire sur le rôle de conseillers actuels, la nature ayant horreur du vide, aussi il ne faut pas s’étonner devant l’apathie de ces élus que le maire ait le monopole du traitement des dossiers.
Le Gr 34 sur les falaises attaquées sans cesse par les pluies, les vents et la mer est fermée à la circulation sur une de ces plus belles parties, au conseil je n’ai jamais entendu l’inquiétude d’un élu à ce sujet et le maire est bien silencieux sur le retour à la normale de cette magnifique promenade.
Sur le CLJ avec son extension cubique, on est toujours dans l’attente du plan de financement de ces travaux.
D’un autre côté, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas seulement les élus dans l’absence d’information, les quinocéens, malgré les fabuleuses promesses, souffrent aussi de la faiblesse de la communication municipale, à part la multiplication des photos du maire sur le blog officiel, on reste sur sa faim.
Publication très en retard des procès verbaux du conseil, et censure sur les commentaires par émail.
C’était bien la peine d’embaucher un directeur de la communication.
Déjà on sait que plusieurs promesses emblématiques ont du plomb dans l’aile, le court couvert de tennis, l’école de musique et la thalassothérapie dans les bâtiments religieux a pris l’eau.
Il y a presque un semestre, le feu a détruit en grande partie le Centre des congrès.
On est un peu comme la duchesse Anne, on voit toujours au loin les effets de la fumée mais comme la duchesse, on ne voit rien venir quant à la réhabilitation et surtout aucune information sur la dépense à venir.
Le pire n’est jamais sûr certes, mais les derniers rebondissements municipaux amènent à de sérieuses inquiétudes sur le devenir de cette équipe.
Beaucoup de questions enfin se posent sur l’absence de 5 élus dont 2 adjointes au dernier conseil municipal
La presse locale et régionale est jusqu'à preuve du contraire objective, elle montre une image détestable de notre ville.
Le plus navrant actuellement c’est le retour aux petites combinaisons, c’est aussi l’oubli à bon compte des inimitiés d’hier, c’est aussi l’oubli de certaines turpitudes.
La mémoire semble défaillante chez certains, ceux qui ont couru à la victoire avec D Blanc et qui l’on porté aux nues le soir de l’élection municipale, sont prêts dans un proche avenir à le vouer aux gémonies.
Quelle souplesse d’échine…. que ces personnes nous expliquent comment elles se sont trompées, et nous ferons un grand pas pour oublier le pitoyable spectacle du conseil municipal en folie.
Il est grand temps de réfléchir dans cette ville sur ce qu’est le beau sentiment de se mettre au service de l’intérêt général.
JOUNENT michel
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1 commentaire:
Si tous les gars du monde
Décidaient d'être copains
Et partageaient, un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain !
Paroles de Marcel ACHARD
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