Au conseil municipal, devant un public plus nombreux que d’habitude, les conseillers municipaux (12 présents) ont continué leur guerre de tranchée.
On ne répétera jamais assez que ces violentes disputes se font au sein de l’équipe élue toute entière en mars 2008, il y a seulement 30 mois.
Après une laborieuse discussion sur les approximations du procès verbal du 29 juillet, la tension est vite montée autour de la table du conseil à l’écoute du compte rendu des délégations du Maire.
• révision des assurances concernant le personnel communal.
• augmentation des tarifs de l’école de musique + 2 %.
• dépôt d’une plainte au nom de la commune au T.A* de Rennes pour déchoir W. Abbest de son mandat électif.
• augmentation des tarifs de la restauration scolaire + 2 %.
• appel au nom de la commune, au T.A* de Nantes pour obtenir une décision favorable à la déchéance de W Abbest de son mandat électif.
Avec une aigreur certaine, le maire a passé la parole à cinq élus.
Il a bien essayé de réduire la durée des interventions de ces cinq conseillers mais compte tenu de la gravité et de la nature de la plainte cela n’était guère possible.
Le premier des intervenants, W Abbest, a refait sobrement l’historique et les raisons de ce climat délétère qui dure depuis décembre 2008.
Il a rappelé les vexations, l’humiliation constante, l’empêchement d’accéder aux documents administratifs et les motifs futiles de la requête au T.A* de Rennes.
Le second intervenant G. Brezellec, l’élu à géométrie variable , quant à lui a dit son incompréhension et ses regrets sur ce nouveau motif de dissension, il a aussi rappelé sa fidélité au maire pour continuer à réaliser les promesses contenues dans le programme « Saint Quay Portrieux autrement »…. Fidèle mais pas trop, on ne sait pas encore de quoi sera fait demain et puis environ 1 500 € d’indemnités par mois invitent à la prudence.
Le troisième, A .Lorant a souligné toutes les difficultés à travailler avec le maire ,le goût de ce dernier à porter plainte pour un oui ou un non, son autoritarisme , son machiavélisme et la cohabitation douteuse avec G Brezellec.
Il n’est pas interdit de rappeler que cet élu reçoit environ 18 000 € d’indemnités annuelles ? (Mairie+ Sudgoélo).
La quatrième, S. Bré a rapporté une bien triste anecdote sur la relation du maire avec la commune et sa pensée profonde, son cynisme en cas d’échec de ses ambitions de premier magistrat.
Enfin, A. Cléré a demandé le coût de ce dépôt de plainte et maintenant de l’appel au T.A* de Nantes.
Le maire, avec sa morgue coutumière, a cru bêtement se débarrasser de ces interlocuteurs en racontant comme toujours n’importe quoi et surtout en oubliant de dire le montant des deniers publiques dilapidés pour régler ses comptes personnels.
Il n’a pas vu venir, malgré sa soi-disant finesse à entrevoir des problèmes complexes, la détermination réfléchie de 4 élus.
Leur départ au moment où le maire passait la parole au directeur du Casino a conduit, le quorum n’étant plus, à la suspension du conseil.
C’est la deuxième fois depuis le début de l’année.
Sa poursuite avec le même ordre du jour est prévue pour mardi prochain.
Douze présents sur dix sept, on va finir par croire que plusieurs élus ne sont pas très courageux, l’importance de cette soirée ne pouvait pas échapper en particulier aux absentes les maires adjointes Mmes Poignonnec et Quéré.
Trente mois sur soixante douze, qui peut encore croire que cette municipalité ne va pas exploser en plein vol, le bon sens voudrait que devant ce crash annoncé, voir le retour des quinocéens aux urnes , on n’en est pas encore là .
Tout glisse sur notre extravagant maire et son culot est sans limite.
La ville et ses habitants ne méritaient pas cela, la presse sera cruelle demain sur ce conseil interrompu et ne manquera pas de brocarder une fois de plus notre cité.
En attendant, le financement du cinéma et sa gestion sont en stand by, la rénovation du GR 34 et la réparation du centre des congrès sont aux abonnés absents, les subventions pour le CLJ sans doute à chercher dans une pochette surprise.
Et ne parlons pas du fabuleux schéma directeur Saint Quay 2020 et son fumeux plan de circulation.
Voila une triste soirée ou chacun peut aujourd’hui mesurer les conséquences de la démagogie électorale la plus éculée de M Blanc et la composition hétéroclite de la liste « autrement »
En écrivant il y a quelques jours « c’est la lutte finale », je ne suis pas tombé très loin et mon propos prémonitoire me confirme l’état vacillant de la direction municipale.
Dans les salons feutrés de Saint Quay Portrieux, cela commence à « grenouiller » sec !!!
*T.A. tribunal administratif
*T.A. tribunal administratif
JOUNENT michel
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