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mardi 24 novembre 2020

à propos du bord de mer , le 25 novembre 2020

 

C'EST INÉLUCTABLE 

depuis des lustres la falaise qui borde la mer à saint Quay Portrieux subit une érosion régulière

La pluie et son évacuation aléatoire, la mer avec ses tempêtes, la montée des eaux due aux changements climatiques  et un urbanisme devenu  trop dense participent au recul de la tête de falaise.

Sans les travaux considérables réalisés lors de la création de la station balnéaire et depuis  le GR34 ce sentier magnifique qui borde la falaise  et qui est  l'attractivité N°1 de la commune , cet itinéraire aurait disparu.

Une expertise complète du GR 34 existe et est consultable sur le site municipal.

Elle précise sans ambiguïté que des éléments du GR  34  connaissent de sérieux problèmes  de pérennité et plus particulièrement le secteur à l'est du sémaphore.

Sur cette  partie des chutes de terre et pierres  se poursuivent, les filets métalliques ne peuvent par définition tout retenir , le mur d'une propriété  s'est effondré dernièrement  et la fréquentation du GR 34 devient incertaine.

Mais le rapport sur le GR 34 alerte et cela ne semble pas émouvoir la municipalité quinocéenne que des glissements de terrain sont à craindre avec un recul sensible  de la tête de  falaise remettant en cause la présence du sentier  littoral  et en péril  plusieurs propriétés.

Maintenant que BRGM a donné son expertise comment peut-on encore comprendre  que des permis de construire  ont été accordés sur des terrains  devant connaitre  à l'avenir des désordres???

Je pense  à un permis de construire d'une petite maison  accordé  rue du Président Le Sénécal  tout près du sémaphore  et d'un permis toujours dans la même rue permettant une extension d'un hôtel en bordure immédiate du bord de mer.

Conclusion partielle page  66 du rapport du Bureau de Recherches Géologiques et Minières réalisé suite  à une demande la municipalité de Saint Quay Portrieux

Au final, ce tronçon correspondant à la façade Est de la Pointe du Sémaphore – Comtesse apparait comme fortement exposé aux glissements de terrain, de par l’importante altération et fracturation du versant, associées en partie Sud à un recouvrement de dépôts de pente facilement mobilisables. Bien que localement déjà sécurisée par des confortements, cette configuration est susceptible d’occasionner d’importants glissements de terrain, capables d’engendrer un recul de la tête de la falaise de plusieurs mètres voire d’une dizaine de mètres (comme en Mars 2016), ce qui pourrait à court terme mettre en péril le sentier littoral, voire les propriétés situées en amont. Ce secteur est donc jugé prioritaire vis-à-vis de la problématique, ce qui implique a minima un suivi très régulier des confortements existants et de l’éventuelle apparition de désordres.

JOUNENT Michel.

Commentaire de  la Vigie 22410.

Encore une fois, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre article sur les problèmes du GR34 et de la falaise entre l'Ile de la Comtesse et la Pointe du Sémaphore. Cette lecture faisait suite à la lecture d'un article paru tout récemment dans "Le Télégramme". A cet effet, je voudrais vous remercier d'avoir rappelé que des permis de construire ont été accordés dans cette zone, classée pourtant "rouge". L'article du Télégramme ne faisait pas mention de ces permis de construire. J'ai retrouvé la trace d'articles publiés dès 2006 et portant sur les problèmes d'érosion - ce n'est donc pas un problème récent. J'ai aussi trouvé différents articles montrant que, dans d'autres localités, le problème s'était posé et qu'en raison de la dangerosité bien réelle, les demandes de permis de construire avaient été rejetées. Je joins à cette observation un scan qui illustre bien cette notion de "zone rouge"(surlignage entre Ile de la Comtesse et Sémaphore - le tout classé "priorité 1"). Il est extrait du rapport du BRGM en date de Juillet 2019 - page 69 -. Un dossier départemental, datant de 2006, portant sur les risques majeurs, épinglait déjà le problème, comme en témoigne cet autre scan. 

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