CA Y EST!!!
Après
plus de trente ans d'exil, le calvaire de la Rue Louais a retrouvé
son emplacement d'origine.
Si la restauration des
sculptures est parfaitement réussie , elles sont comme
neuves, il en va autrement du socle et de la base, qui à mon
avis sont on ne peut plus moches et inadaptés à leur
voisinage.
Les ouvriers, eux, ont
parfaitement réalisé le travail qu'on leur a imposé
de faire (car ils auraient préféré des joints en
creux). On peut imaginer quel calvaire ce dut être pour eux que
de produire un travail aussi impeccablement laid. Et on peut dire que
les pierres mettent parfaitement en valeur les joints !
On aura beau me dire
qu'à l'origine les pierres du soubassement du calvaire étaient
jointées : certes. Mais les joints d'alors n'étaient
pas de cette couleur beigeasse qui rend invisibles les pierres. De
loin, on a l'impression que la croix du calvaire est posée sur
une religieuse à la vanille !
On sait les architectes
des Bâtiments de France particulièrement tatillons quant
il s'agit, pour une broutille de retoquer les projets des riverains.
On s'étonne d'autant plus qu'ils aient accepté, sans
doute même conçu un projet aussi peu en rapport avec son
environnement, n'utilisant même pas, pour le soubassement, les
pierres de couleur ocre couramment employées dans les murs de
la rue.
On s'étonne
aussi, si le projet leur a été présenté
tel qu'il a été réalisé, que les élus
aient accepté d'y consacrer une somme aussi importante. Ils
auraient mieux fait d'en investir une partie dans l'enfouissement des
réseaux de cette rue que la multiplicité des poteaux
d'apparence hétérogène, et l' l'incroyable
entrelacement des fils dans le ciel rendent incompatible avec la proximité
et la vision d'un monument historique. Que l'on apprécie ou
pas sa rénovation !!!
P.S. / On voit bien que
l'on ne peut pas photographier le Calvaire sans que n'apparaisse dans
le ciel une constellation de fils divers.
Indigné 22410.
Commentaire de l'auteur de l'article:
"Voilà à quoi aurait pu ressembler un soubassement "couleur locale" pour notre Calvaire. Il suffisait d'aller au lavoir de la Barrique pour trouver l'inspiration"
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