Si nous n'étions pas dans les Côtes d'Armor mais dans le midi de la France, je dirai quelle galéjade d'entendre notre maire et son adjoint affirmaient "qu'il faut laisser faire la nature" à propos du désensablement de deux plages de la commune, et pour faire sérieux ils nous expliquent que le bord de mer fait parti à la fois de la commune et du domaine public (l'Etat).
Le charme de notre station balnéaire et son attractivité repose depuis un siècle sur l'intervention humaine municipale et publique:
- les ports sont artificiels avec leurs digues, leurs quais et ne parlons pas du port en eau profonde , de la construction d'un polder très important résultat de travaux pharaoniques.
- les plages ont été réalisées comme celle du casino avec moyens radicaux, la piscine n'en parlons pas etc.
- le GR34, sentier des douaniers est en perpétuel travaux , il est le résultat d'un combat sans merci contre la mer, il est même artificiel à certains endroits, il repose aussi sur des murs en pierre , en béton , la falaise est maintenue par des filets métalliques (anti sous-marins) des barrières sur sa plus grande partie empêchent la chute des promeneurs bref chaque année des centaines de milliers d'euros sont engloutis pour ne pas laisser faire la nature et c'est bien !!!
- quand des travaux sont nécessaires sur le domaine publique , la municipalité s'en est souvent chargée, elle a demandé les autorisations et les a obtenu; au début des années 2000. comme pour la plage de la Comtesse après une terrible tempête, son accès avait disparu
- une question où est située la limite exacte entre le municipal et le public???
Pour en revenir aux plages désensablées le phénomène est naturelle s'est su de tout le monde et la municipalité a attendu le retour à la normale, manque de chance cela ne s'est pas produit alors devant le coût des travaux à venir les élus préfèrent nous raconter des fables pour enfants comme celle de laisser faire la nature.
La situation financière de notre commune sera compliquée pour l'exercice 2020, c'est une chose acquise alors inutile de nous raconter des histoires, les finances locales , l'attente de compensation à venir expliquent le choix de ne pas mener les travaux de ré-ensablement des plages de la grève noire et de la Comtesse, cela explique aussi l'absence des radeaux-plongeoirs qui fatigués devaient être aussi changés ou rénovés cette année.
JOUNENT Michel.
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