Lettre
ouverte à Dominique Blanc Maire,
de Saint Quay Portrieux (2008-2014).
Dominique, c’est
avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu ton intervention dans la presse
locale ; la pétition que tu as initiée est non seulement légitime mais
aussi à ton honneur, c’est la preuve de l’intérêt que tu continues de porter à
notre commune, l’ancien Maire ne pouvait
pas rester indifférent à l’état déplorable de nos plages, la nature à « bon
dos » mais nous ne sommes pas dupes : toi avec ton vécu de 6 ans à la
tête de notre commune, et moi, plus modestement, avec 18 ans de conseil
municipal.
Nous avons partagé
un mandat commun, certes parfois tumultueux, mais sans jamais perdre de vue les
intérêts de la commune, et nos engagements municipaux n’ont jamais été pollués
par des considérations politiques, ce qui devait être fait a été fait, cela
était essentiel même si la méthode n’a pas toujours été comprise.
Aujourd’hui, le
premier magistrat voudrait nous faire croire que la commune ne peut pas
intervenir sur le domaine maritime, mais de qui se moque t’on ? Des
quinocéens ? Sûrement, car les autorisations cela existe, sinon comment
expliquer les récentes interventions sur les plages du casino et du port,
comment expliquer les apports de sable pour les tournois de beach volley ?
Qui donne les autorisations aux clubs pour enfants de s’installer sur les
plages ?, Nous pourrions multiplier les exemples.
Dominique, nous connaissons les efforts, chaque année, de nos
services techniques pour que nos plages
soient accueillantes et attractives pendant la saison touristique, mais lire
les propos du Maire : « Ce sable nous le prenons ou’ et nous
l’apportons comment ? » , est ahurissant , après 6 années à la tête
de la commune, il ne sait toujours pas qu’une plage s’entretient, tout est
faisable et à moindre frais, nos services ont le matériel, un vécu et des
compétences, il faut prendre le temps de les consulter, et de leur demander de
faire le nécessaire, mais sans doute que les coulisses de l’agglomération et du
département sont plus intéressantes que nos plages .
Dominique, si je n’ai pas signé la pétition, c’est parce que
je ne l’ai pas eue entre les mains, sache que je suis totalement d’accord avec
cette démarche, même si j’ai compris, lors du dernier mandat, que cela
n’aboutira pas : Aujourd’hui c’est
le règne de la pensée unique ... Cela nous change, non ?
Bien cordialement.
Georges Brezellec.
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