DE TOUT CÔTÉ LES PÊCHEURS FRANCAIS CONNAISSENT LA DÉTRESSE
de la mer du nord à la Manche, les pécheurs sont prisonniers d'une singulière application du Brexit .
Les britanniques en effet roulent dans la farine le gouvernement français en distribuant avec parcimonie les licences permettant la pêche dans leurs eaux réputées poissonneuses.
Le gouvernement français gonfle les biceps mais surtout en vérité temporise comme Mme Girardin ministre de la mer récemment passée à Saint Quay , distillant à loisir des propos rassurants sur l'application du Brexit et rassurant surtout celui qui voulait l'être comme notre maire.
Et puis un second problème assaille nos pécheurs celui de la construction de champs d'éoliennes marines.
Ces constructions correspondent à la volonté de l'Union Européenne de s'occuper en accord avec les gouvernements français de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité.
De multiples projets sont en route depuis une douzaine d'années au large de Fécamp, de Dieppe-Le Tréport, de Saint Brieuc, de Courseulles , de l'ile Yeu -Noirmoutier et éventuellement de Dunkerque.
Notre maire a cependant varié sur cette arrivée de la base de maintenance in situ en votant en 2020 pour l'amodiation d'un terrain pour l'accueillir sur le port de Lézardrieux pour une durée de cinq ans prolongée de deux années possibles.
Dans les discussions avec ailes marines entreprise ayant gagné le marché, il y a eu des hauts et des bas mais surtout un sacré bal des faux culs où des hommes politiques se sont fait des risettes et ne se sont pas dit la vérité comme au cap Fréhel lors de la rencontre avec le Président de la République , avec les députés de la Baie , avec l'inénarrable Hulot et de l'opportuniste Le Drian Ministre insubmersible pour rester sous les ors de la République.
A Fréhel on ne peut pas oublier aussi le représentant des pécheurs des Côtes d'Amor resté bien silencieux dans la proximité du Président Macron.
Aujourd'hui avec l'arrivée des bateaux speciaux d'ailes marines-Iberdrola, de 6 bateaux de la marine nationale, de plusieurs bateaux de la gendarmerie maritime et des arrêtés préfectoraux la partie semble bien mal engagée.
Si le gouvernement cède dans la baie il devra céder pour tous les autres champs d'éoliennes marines, à moins d'une année de sa possible réélection le pari semble difficile .
Trop de temps a été perdu au cours de ces douze années et surtout beaucoup d'élus ont montré un courage du genre "courage fuyons", il y en avait combien d'élus auprès des pécheurs en mer et à la plage d'Erquy en ce début de mois de mai???
Comptez les élus qui ont choisi la baie de Saint Brieuc pour construire ce champ d'éoliennes et constater qu'ils se taisent aujourd'hui, montre la difficulté du combat des pécheurs et le peu de chance pour que le gouvernement animé par des écolos sectaires, change d'avis.
JOUNENT Michel.
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